Deux nouveaux lieux de dévotion à Marie qui défait les nœuds en France
26 septembre 2022
En septembre, plusieurs membres de notre association ont eu la joie d'assister à 2 grandes journées mariales dans un petit village près de La Rochelle : Aigrefeuille-d'Aunis et à Bondy, en Seine-Saint-Denis. Au cours de ces journées, de belles messes ont été célébrées pour l'installation et la bénédiction d'une nouvelle version du tableau original représentant Marie qui défait les nœuds. 

À Aigrefeuille d'Aunis (17)

Nous étions environ 150 à participer le 11 septembre à cette journée pour laquelle Celle qui défait les nœuds de notre vie était à l'honneur. Sous un grand soleil et une chaleur avoisinant les 30°C, les fidèles des paroisses alentours, mais aussi quelques-uns venus de plus loin, ont franchi les portes de l'église pour être accueillis par une équipe de bénévoles au service de Marie.    La messe a débuté par une dizaine de Je vous salue Marie, ce qui a permis à l'assistance de rendre grâce à la Sainte Vierge qui nous demande à tous d'être présente au centre de nos cœurs et de nos vies. Dans son homélie, le Père Sébastien nous a rappelé que le Diable s'attaque toujours à l'espérence en premier lieu, et non à la foi, nous invitant ainsi à toujours rester dans l'espérance malgré les nœuds qui étouffent parfois notre quotidien.    Puis Hélène Avot, l'artiste peintre sans qui cette grande journée n'aurait pas eu lieu, a communié, « la première en chemin ». Le tableau a été installé et béni, et sera bientôt placé de façon plus avantageuse dans l'église. Merci Marie ! Beaucoup de fidèles ont pu acquérir des bougies à l'image de Marie qui défait les nœuds, des chapelets ou encore des livrets pour approfondir chez eux cette dévotion dans les jours et les semaines à venir. Marie aide tous ses enfants, et nous espérons qu'elle a pu répondre à l'appel de cette maman qui, sans oser entrer dans l'église pour la messe, a choisi de remettre ses peines dans les mains de Marie qui défait les nœuds qui l'attendait sur le parvis de l'église.  Nous souhaitons remercier sincèrement toutes les personnes qui ont participé à cette belle journée tremplin pour un nouvel essor de la dévotion à Marie qui défait les nœuds ! Le Père Sébastien a déjà lancé une confrérie confiée à un diacre et à une laïque destinée à prier Marie qui défait les nœuds afin de se consacrer personnellement à la Sainte Vierge. Chaque jour, le chapelet est prié pour les intentions de tous ceux qui font une neuvaine à Marie qui défait les nœuds. Et prochainement, un chapelet hebdomadaire pourra être prié en ligne afin que tous puissent s'y associer.


À Bondy (93)

Nous avons été heureux de vous accueillir chaleureusement à assister à une autre messe d’intronisation d'une copie de ce beau tableau. Elle a été célébrée par le père Patrice Gaudin dimanche 25 septembre 2022, à la Paroisse du Christ Ressuscité à Bondy. Nous étions de nouveau très nombreux à rendre grâce à Marie et l'église était comble ! Merci Marie !


Connaissez-vous la dévotion à Marie qui défait les nœuds ? 

Elle s’appuie essentiellement sur l’ex-voto en forme de tableau commandé aux alentours de l’année 1700 par le père Hieronymus Ambrosius Langenmantel, petit-fils de Wolfgang et Sophia Langenmantel, couple catholique en grand danger de divorce, qui fut sauvé par le miracle du ruban devenu « d’une blancheur éblouissante » lors d’une prière à la Vierge Marie. L'original de ce tableau se trouve en Allemagne à Augsbourg. L’Association Marie de Nazareth a pris la décision d'en commander une copie à l'Atelier du Belvédère, pour l'offrir à la dévotion des fidèles français. Ce nouveau tableau permet de découvrir beaucoup mieux tous les détails si significatifs de l’original.

Interview de l'artiste peintre Hélène Avot

Hélène Avot, artiste peintre de l’Ateleier du Belvédère, a réalisé cette année une version moderne du tableau de Marie qui défait les nœuds pour nous aider à promouvoir cette dévotion si importante et utile. La tableau a été installé et béni le 11 septembre dernier dans l’église paroissiale d’Aigrefeuille d’Aunis (Charente-Maritime). À ce titre, nous lui avons posé quelques questions. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Oui bien sûr ! Je suis mariée et j’ai 6 enfants. Je me suis formée dans l’école d’arts plastiques Martenot puis dans une école à Genève. J’ai continué mon apprentissage d’artiste-peintre en autodidacte : d’abord en fréquentant beaucoup les musées ; en enseignant ; puis, à la faveur d’un déménagement dans la Drôme : en approfondissant la technique de ces paysages uniques, in situ. Quelles sont les œuvres que vous avez réalisées ? Des panneaux décoratifs, des portraits de personnes et des portraits de famille, sur commande. Ma première commande a été une Vierge de miséricorde, dont j’ai réalisé, à la demande du commanditaire, une version moderne. Connaissiez-vous le tableau de Marie qui défait les nœuds avant de le réaliser ?  Oui, mon mari et moi avions déjà fait plusieurs neuvaines à Marie qui défait les nœuds.  Parlez-nous un peu plus précisément de ce tableau.. Au début, je n’avais pas très envie de répondre à la demande de l’Association Marie de Nazareth, car je n’aime pas franchement ce tableau, dont l’esthétique est trop baroque à mon goût. Mais j’ai accepté car j’admire beaucoup le travail que fait votre association pour faire connaître et aimer la Vierge Marie… Le tableau mesure pratiquement la même taille que l’original qui se trouve à Augsbourg. J’ai utilisé la même technique que Schmidtner, l’artiste qui a peint l’original d'Augsbourg : la méthode de la peinture hollandaise, des grisailles monochromes rehaussées d’un glacis de couleurs. Cela m’a pris environ 3 mois.  Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? L’une des principales difficultés a été de représenter le visage de la Vierge Marie… Le jour où j’ai décidé de le faire, plusieurs personnes ont prié pour moi à Châteauneuf-de-Galaure… Quels sont les choix que vous avez opérés : choix esthétiques et « théologiques » par rapport à l’œuvre originale de Schmidtner ? Le tableau original ne correspond pas à mon goût personnel : trop de contrastes entre ombres et lumières, trop d’angelots, un nuage d’encre noire, etc. D’autre part, le tableau n’est pas toujours juste du point de vue anatomique (notamment l’ange qui présente le ruban délié). J’ai donc fait poser mes enfants adolescents pour repartir de la réalité. J’ai ajouté un pont dans le paysage du bas du tableau, qui représente sans doute Tobie et l’archange Raphaël (dont le nom veut dire Dieu guérit) cheminant vers une ville, qui peut figurer, symboliquement, la Jérusalem céleste ; en tout cas c’est ainsi que j’ai choisi de le représenter, conformément au tableau original. Je me suis inspirée de la technique du sfumato de Léonard de Vinci. Le pont que j’ai ajouté symbolise la médiation, et l’eau est évidemment chargée de toute une symbolique, en plus de l’épisode biblique du poisson que Tobie va attraper dans le Tibre et dont le fiel va servir à guérir les yeux de Tobith, le père de Tobie, selon les conseils de l’archange. J’ai aussi réduit le nombre total d’anges dans la cour céleste et stylisé l’ensemble selon mon esthétique propre, plus dépouillée. J’ai ajouté un pont dans le paysage du bas du tableau, qui représente sans doute Tobie et l’archange Raphaël (dont le nom veut dire Dieu guérit) cheminant vers une ville, qui peut figurer, symboliquement, la Jérusalem céleste ; en tout cas c’est ainsi que j’ai choisi de le représenter, conformément au tableau original. Je me suis inspirée de la technique du sfumato de Léonard de Vinci. Le pont que j’ai ajouté symbolise la médiation, et l’eau est évidemment chargée de toute une symbolique, en plus de l’épisode biblique du poisson que Tobie va attraper dans le Tibre et dont le fiel va servir à guérir les yeux de Tobith, le père de Tobie, selon les conseils de l’archange. Le fait de faire une copie de ce tableau a-t-il changé quelque chose dans votre relation à la Vierge Marie et à Marie qui défait les nœuds ?  Bien sûr ! Mon mari et moi connaissons maintenant ce tableau par cœur, car il a partagé notre quotidien pendant plusieurs mois ! Cela nous a rapprochés encore davantage à celle qui défait les nœuds de notre vie. Avez-vous un site ? Oui. Il se nomme l’Atelier du Belvédère. Qu’aimeriez-vous ajouter ? J’ai reçu plusieurs témoignages de personnes qui m’ont dit pouvoir mieux prier Marie qui défait les nœuds avec cette version moderne, car elles n’aimaient pas la version baroque. C’est une vraie joie pour moi !

Le centenaire se poursuit

Mais l’année n’est pas terminée, et la célébration du centenaire se poursuit ! Nous continuons chaque jour à proposer à nos amis, à leur famille et leurs amis la consécration aux Cœurs unis de Jésus et de Marie.  Tous les nouveaux engagements de consécration reçus après le 22 août seront déposés au pied de Marie le 8 décembre dans un sanctuaire marial (encore à déterminer) et sans doute atteindrons-nous les 100 000 consécrations pour les offrir à la Vierge en signe de notre fidélité et de notre attachement. La France aspire à rester fidèle aux promesses de son baptême, grâce à vous et avec vous, nous souhaitons lui permettre de renouveler ainsi son engagement pour redevenir la « Fille aînée de l’Église ». Ce centenaire doit se poursuivre également par la participation de dizaines de milliers de personnes dans leur paroisse le 8 décembre prochain, fête de l’Immaculée Conception, à la Fête des Lumières (originaire de Lyon).   Pour participer à cet événement et recevoir toutes les informations, vous pouvez contacter notre association partenaire Merci Marie via leur site Internet : mercimarie.com.

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