Jésus ose dire à la Samaritaine que l'homme avec lequel elle vit "n'est pas son mari" (Jean 4, 18)
Ensuite, Jésus dit à la Samaritaine qui est, dirions nous aujourd'hui, une divorcée-remariée :
« Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire, c'est toi qui l'aurais prié et il t'aurait donné de l'Eau vive. »
(Jean 4, 10)
L'Eau vive n'est pas la Parole, ni l'Eucharistie... C'est l'Eau vive, mystérieuse évocation d'une source de vie, et d'une eau fraîche. L'Eglise a besoin de l'Eau vive autant qu'elle a besoin des autres dons. Et si l'eau vive a été promise d'abord à une divorcée-remariée, alors les personnes dans sa situation doivent espérer et doivent être attentives à comprendre le don que Jésus leur fait, dans le réel concret de leur situation.
Les dons de Jésus sont multiples : il donne le pain de vie, il donne la paix, il donne la vie éternelle, il donne sa Mère, il donne l'Esprit, etc...
Devant tant de richesses, nul ne peut dire : j'ai accueilli tous ces dons, j'en ai fait ma vie. Pour accueillir le don de devenir fils de Dieu, il nous faut accueillir le don de sa parole.
Pour que la Samaritaine aux cinq maris accueille l'Eau vive, il lui faut accueillir Marie, celle qui a vécu son mariage dans une si grande pureté... Pour accueillir le don de Marie, il faut accueillir le don de l'Esprit Saint... Le don du pain de vie nous communique aussi l'Esprit Saint. Sans doute aussi, plus on reçoit un don, et mieux on reçoit les autres.
Tout n'est pas immédiat, mais chaque don contient tous les autres puisque Jésus se donne lui-même en chacun de ses dons.
Quand il donne un commandement, Jésus donne la grâce de le vivre, et cette grâce, c'est lui...
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Cet article est un extrait de : F. Breynaert, Divorcés-remariés, A la lumière de la tension eschatologique, de la Samaritaine, et du prophète Ezéchiel. L'article entier est publié sur https://sites.google.com/site/fbreynaert/
Nous vous proposons aussi de lire une invitation de la revue "Il est vivant"
Et de lire aussi ce témoignage : https://jesus1.fr/
F. Breynaert
