Les unions de fait (unions libres)

Les unions de fait (unions libres)

Les unions de fait, dont le nombre a progressivement augmenté, se basent sur une fausse conception de la liberté de choix des individus (1) et sur une vision tout à fait privée du mariage et de la famille.

Le mariage n'est pas un simple pacte de vie en commun, mais bien une relation ayant une dimension sociale unique par rapport à toutes les autres, dans la mesure où la famille, pourvoyant au soin et à l'éducation des enfants, se présente comme l'instrument primordial de la croissance intégrale de toute personne et de son insertion positive dans la vie sociale.

La mise éventuelle sur un pied d'égalité de la famille et des « unions de fait » au plan juridique se traduirait par un discrédit du modèle de famille, qui ne peut se réaliser dans une relation précaire entre les personnes,(2) mais seulement dans une union permanente engendrée par le mariage, c'est-à-dire par le pacte entre un homme et une femme, fondé sur un choix réciproque accompli librement, qui implique la pleine communion conjugale orientée vers la procréation.


Notes :

(1) Cf. Jean-Paul II, Lettre aux familles Gratissimam sane, 14: AAS 86 (1994)

893-896; Catéchisme de l'Église Catholique, 2390.

(2) Cf. Catéchisme de l'Église Catholique, 2390.


Conseil Pontifical Justice et Paix,

Compendium de la doctrine sociale de l'Eglise,§ 227