La musique au XX° siècle et sainte Marie

La musique au XX° siècle et sainte Marie

Claude Debussy (1862-1918) est le père de la musique moderne : les accords ne suivent plus une logique pré-établie.

En même temps, Debussy retrouve les modes du Grégorien, qu'il écoute chez les bénédictins de Solesmes.

Dans les églises, la réforme de la musique sacrée de saint Pie X a éloigné les styles théâtraux et a recentré la composition sur le style grégorien et la polyphonie classique, sans instruments, à l'exception de l'orgue et de quelques instruments à cordes.

Voici, parmi d'autres, quelques auteurs ayant offert une composition mariale :

Joseph Haas (1879-1960) a composé des "Lieder" marials, et dans le "Marianische Kantate" (op. 112), sous-titrée "Vita Mariae", il met en musique des textes latins ou des textes d'anciens poètes allemands adaptés dans la langue profane.

George Dyson (1883-1964) est un organiste et compositeur anglais renommé, né à Halifax et mort à Winchester. Ci-dessous son interprétation du Magnificat pour choeur.

Igor Strawinsky (1882-1971) est un compositeur et chef d'orchestre russe (naturalisé français, en 1934, puis américain, en 1945), considéré comme l'un des compositeurs les plus influents du XXe siècle. Il a produit beaucoup de musique sacrée, dont un « Ave Maria ».

Gian Francesco Malipiero (italien, 1882-1973). Dans "La Passion", il a inséré "Il pianto della Madonna » qui est une des plus belles pages qu'il ait composées, tant est profonde l'émotion qu'elle libère.

Morten Lauridsen (né le 27 février 1943 à Colfax (Washington)) est un compositeur américain d'ascendance danoise. C'est depuis longtemps un professeur de composition à l'école de musique Thornton de l'université de la Californie méridionale (University of Southern California, abrégé USC), et il fut président du département de composition entre 1990 et 2002.


Pellegrino Santuci, La Madonna nella musica,

Cappella musicale D. Maria dei Servi, Bologna, 1981.

Vol I, p. 483-489

Synthèse : Françoise Breynaert

N.B. Quant aux Beattles (1970) ou à Johnny Hallidays (2002), quand ils chantent "Marie", leur témoignage direct ou des observations très simples sur les paroles des chansons montrent qu'il ne s'agit pas de Marie de Nazareth, mère de Jésus.