Medjugorje : témoignages

Des paroissiens nous disaient qu’autrefois les prières qui duraient une demie heure semblaient trop longues, mais que maintenant quatre heures de prière ne sont pas longues.

En ces derniers temps, il arrive même que le prêtre, depuis l’autel, demande aux fidèles de rentrer chez eux, mais qu’ils restent nombreux à prier. Nous en sommes témoins. Les fidèles nous disaient ensuite que, depuis des mois, on n’entendait plus de jurons dans leurs villages. Nous pouvons le confirmer, puisque nous nous sommes rendus dans des lieux où l’on ne nous connaissait pas.

Les jeunes et les vieux se sont rendus compte des péchés de leur vie passée, désormais entièrement changée. On pouvait voir sur leurs visages qu’ils ne mentaient pas et qu’ils ne se donnaient pas en spectacle. Ils nous ont donnés un exemple touchant témoignant d’une profonde transformation : le jour de Noël dernier, un villageois avait pleuré amèrement, parce que ses fils s’étaient tellement éloignés de la foi qu’ils ne voulaient même pas venir à la messe de minuit. Maintenant, ces mêmes fils se tiennent chaque dimanche et même chaque soir tout près de l’autel en profonde prière et sincère dévotion.

Soulignons finalement que ces témoignages sur les transformations spirituelles ne concernent pas uniquement les paroissiens de Medjugorje, mais de nombreux pèlerins qui viennent des alentours et des pays lointains. Ces transformations spirituelles, cette blancheur et cette lumière intérieure, sont des valeurs évangéliques et les idéaux vers lesquels chaque chrétien devrait tendre en permanence. Le Christ lui-même, qui est venu pour sauver et racheter le monde, a été appelé “Lumière du monde”.

Nasa Ognjista, XI, 10(78), Duvno,

Décembre 1981, p.13-14.

Le père Tomislav nous donne deux exemples.

Le premier concerne un chrétien orthodoxe qui s’est rendu à Medjugorje vers la fin de l’été. Quelques jours avant notre venue, il a téléphoné au presbytère. Il a dit d’abord que sa vue (il était presque aveugle) ne s’était pas améliorée après son pèlerinage, mais a rajouté tout de suite avec enthousiasme que la paix et la joie intérieure qu’il éprouve sont plus précieux que la vue.

Un témoignage semblable avait rendu une compatriote catholique installée en Suède : après son pèlerinage à Medjugorje, elle était totalement libérée de ses angoisses. Maintenant, elle est infiniment heureuse et profondément reconnaissante à Dieu et à la Mère de Dieu.

Nous apprenons également qu’un grand nombre d’orthodoxes et de musulmans se sont rendus à Medjugorje et que, selon leurs témoignages écrits ou oraux, ils ne peuvent l’oublier.

Certains orthodoxes étaient émus jusqu’aux larmes lorsque un prêtre de Medjugorje les avait cordialement accueillis, leur parlant chaleureusement de notre Père Céleste commun et de Marie, notre Mère, qui nous aiment tous sans distinction de confessions. D’autres étaient touchés par l’attention et l’accueil des paroissiens qui les ont accueillis dans leurs maisons comme leurs propres frères et sœurs.

Les paroissiens et les prêtres étaient à leur tour touchés par la profonde foi et l’amour de Dieu de ces représentants d’autres confessions. Ils étaient particulièrement enchantés par la foi et l’esprit de pénitence d’un groupe de tsiganes orthodoxes qui sont venus à genoux du village de Lukoc jusqu’à l’entrée de l’église de Medjugorje. Le père Tomislav nous a dit qu’il n’avait jamais vu une approche aussi digne de la Croix que chez ces tsiganes orthodoxes lorsqu’ils avançaient vers la croix pour l’embrasser.

Nas Ognjista, XI, 9 (77) Duvno,

novembre 1981, p. 10-11.