Sainte-Marie-Majeure

Origine

C’est une des quatre basiliques patriarcales de Rome. Elle a été construite sous Sixte III (432-440) sur l’emplacement d’une basilique encore plus ancienne.

Le pape Sixte III, par cette basilique, a voulu commémorer le concile d’Ephèse, qui, tout en définissant la divinité du Christ, a défini la maternité de Marie, mère selon l’humanité de celui qui est le Fils de Dieu.

Aspects remarquables

Une inscription latine datant du 5° siècle y invoquait la Vierge Marie et rappelait que les martyrs étaient témoins "de son sein", c'est à dire du fait que Marie est la mère virginale du Fils de Dieu.

La basilique est aussi appelée Marie à la crèche, parce qu’elle conserve des petites planches dont la tradition dit qu’elles sont celles de la mangeoire de Bethléem.

La basilique est encore appelée Marie de la neige, parce que, toujours selon la tradition, une chute de neige prodigieuse aurait délimité le périmètre de la toute première basilique.

L'icône "Salus populi Romani" (VI° ou VIII° siècle) est gardée, comme dans un écrin, à Marie Majeure dans la chapelle Paoline ou Borghese (à gauche de la nef centrale).

L’abside, avec les splendides mosaïques de Torriti, a été ajoutée au XIII° siècle.

Dans la seconde partie du XVII° siècle ont été construites les deux chapelles latérales : la Sixtine à droite et la Paoline à gauche. Cette dernière est particulièrement raffinée et conserve comme dans un écrin l’icône « Salus Populi Romani », une icône qui remonte probablement au VIII° siècle et qui est l’une des plus vénérée à Rome.

Fête : le 5 août

On y célèbre la dédicace et le prodige de la neige, qui avait délimité le périmètre de la basilique. C'est pourquoi, traditionnellement, à Rome, on fait tomber dans la basilique des pétales blancs.

A cause du lien avec le concile d'Ephèse, la dédicace de la basilique est présente dans le calendrier romain universel, le 5 août, avec le rang de mémoire liturgique.