Luxembourg : cathédrale Notre Dame

Luxembourg : cathédrale Notre Dame

Origine (1)

 

 

La partie ancienne de l'actuelle Cathédrale de Luxembourg doit ses origines à l'ancien collège des Jésuites, avec lequel elle forme jusqu'à nos jours une entité architecturale.

 

 

En 1594, les premiers Jésuites s'installèrent à Luxembourg. Le 7 mai 1613 commença l'édification de leur église conventuelle. Les travaux furent achevés en 1621. En 1773, la Compagnie des Jésuites y fut supprimée, et en 1778, l'église devint une église paroissiale dédiée à saint Nicolas et Thérèse. L'église reçut la dénomination « église Notre-Dame » le 31 mars 1844.

 

 

En 1870, l'église fut élevée au rang de cathédrale.

 

 

 

 

 

La statue de la Consolatrice des affligés (1)

 

 

Commémorant sans doute la fin de l'épidémie de peste noire survenue au XIV° siècle, la statue de la « Consolatrice des affligés » date du XVII° siècle.

 

 

Cette statue en bois de tilleul polychrome, haute de 0, 73 m est du type des statues représentant l'Immaculée Conception. Elle représente une vierge de majesté sous les traits de la femme de l'Apocalypse avec le croissant de lune à ses pieds.

 

 

 

 

 

Jusqu'en 1794, la veille de l'entrée des troupes révolutionnaires françaises à Luxembourg, la statue de Marie « Consolatrice des affligés » se trouvait dans une chapelle particulière devant les fortifications de la ville. En 1794, l'église accueillit la statue miraculeuse de la Consolatrice des Affligés.

 

 

 

 

 

L'actualité de cette dévotion. (2)

 

« Depuis bientôt quatre siècles, le peuple de Luxembourg vient chaque année en procession pour se confier à la protection de Notre-Dame, consolatrice des affligés. [...]

Notre société très protectrice sait nous épargner beaucoup de tracas, mais elle n'est pas une société de réconfort. Le réconfort n'est pas seulement dans la justice, il suppose l'amour personnel.

C'est cet amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ ; cet amour par lequel il nous permet de supporter avec persévérance les souffrances inévitables de cette vie.

On nous demande souvent à quoi nous pouvons reconnaître les chrétiens. N'est-ce pas d'abord à cette endurance, à cette persévérance et cette sérénité dans les difficultés ? Ne sommes-nous pas appelés à devenir à notre tour, source de réconfort, pour ceux qui sont affligés ? En cette année de la foi nous prions Dieu qu'il nous fasse éprouver le réconfort qu'il nous accorde pour faire de nous des hommes et des femmes de réconfort pour tous ceux qui souffrent.

Au pied de la croix de Jésus se tenait Marie sa mère, belle figure de la fidélité et du réconfort pour celui qui mourait apparemment abandonné des hommes et de Dieu. En lui confiant le disciple qu'il aimait Jésus lui confiait en même temps l'Église naissante et, à travers elle, l'humanité entière. Comme elle s'offrait pour être la consolatrice de son Fils, Marie est donnée comme consolatrice à tous les hommes. » (2)

 

 

Le pèlerinage (1)

 

 

Le pèlerinage envers la Consolatrice des Affligés, patronne de la cité depuis 1666 et du pays de Luxembourg depuis 1678, est un pèlerinage national. Nous développons cet aspect dans l'article suivant.

 

 

 

 

 

Horaires des messes : https://cathedrale.lu

 

 

 

 

 


 

 

(1) https://www.cathol.lu ; et Wikipedia.org.

 

 

(2) Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, Homélie Messe pontificale avec réélection solennelle de Notre-Dame, consolatrice des affligés comme patronne du Luxembourg, le 5 mai 2013