Sion : la cathédrale

Sion : la cathédrale

Le premier édifice remonte probablement au IV° siècle, tandis que la cathédrale fut achevée au milieu du X° siècle.

En 1501, dans la cathédrale de Sion, un autel était dédié à Notre-Dame de Consolation «Consolationis B. Mariae et Santi Christophori».

La Consolatrice... Un vocable venu de Turin

Le culte de Marie sous ce vocable consolateur est venu de Turin, c'est de là qu'il s'est répandu dans le Valais.

Après la cathédrale qui a le privilège de posséder le Saint Suaire, Turin n'a pas d'église qui lui soit plus chère que celle de Notre-Dame de la Consolata.

L'image qu'on y vénère sous ce vocable est un don qu'à son retour d'Orient, où il avait été exilé, saint Eusèbe fit à son grand ami, saint Maxime, évêque de Turin.

Depuis 13 siècles, la ville de Cottolengo et de Don Bosco n'a pas cessé de vénérer cette Image et la Consolatrice des affligés, de son côté, a répondu à ces hommages, à cette confiance par des faveurs et des prodiges innombrables.

Le Congrès marial célébré à Turin, en 1904, fut un véritable triomphe pour la Consolata. Sa Sainteté Pie X voulut que le précieux tableau fût orné d'une double auréole d'étoiles en diamants pour le Fils et pour la Mère. Ces auréoles furent artistiquement ciselées et on put les sertir de 769 brillants de la plus belle eau. C'était beaucoup, mais bien peu, cependant, en retour des grâces innombrables obtenues aux pieds de la Souveraine Consolatrice, et de toutes les larmes que son Cœur maternel a essuyées et sanctifiées.

A Sion comme à Turin

A la suite de leurs aïeux, les Sédunois continueront à vénérer, à invoquer Notre-Dame de Consolation et, à Sion comme à Turin, cette bonne Mère sera toujours la plus souveraine Consolatrice des affligés.

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