26 juillet : Sainte Anne et saint Joachim (mémoire)


Les noms d’Anne et Joachim proviennent de la tradition apocryphe, le Protévangile de Jacques. Les liturgies d’Orient célèbrent saint Joachim et Anne à l’occasion de la naissance de la Vierge Marie ; en Occident, on célèbre sainte la mémoire de sainte Anne et saint Joachim le 26 juillet, depuis 1969.

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La liturgie d'Orient

La liturgie d'Orient fait mémoire de sainte Anne et saint Joachim en célébrant la naissance de Marie, le 9 septembre.

La liturgie est alors orientée à la fois vers la guérison de la stérilité de saint Joachim et de sainte Anne et vers la contemplation de la naissance de Marie en qui le Christ viendra, Lui qui unit en sa personne la nature humaine et la nature divine.

« Joachim et Anne ont été délivrés de l’opprobre de la stérilité, et Adam et Ève de la corruption de la mort, ô Immaculée, en ta sainte Nativité ; c’est elle que fête également ton peuple libéré de la condamnation pour ses péchés, en te criant : « La stérile met au monde la Mère de Dieu, la nourricière de notre vie » (Kondakion de la Nativité de la Mère de Dieu, ton 4)

Anne et Joachim sont importants en tant qu'ils sont des justes et qu'ils ont fait "fleurir le rameau de Jessé", c'est-à-dire l'arbre généalogique, l'héritage humain qui fait de Marie la "fille de Sion".

Les pères de l'Église (évêques) ont parlé avec beaucoup de respect des parents de Marie : longtemps stériles, ils se sont ouverts à la grâce de Dieu et au miracle.

En Occident

En Occident, la mémoire liturgique de sainte Anne et saint Joachim, le 26 juillet, conserve cette orientation du 8 septembre. Si la mémoire de Joachim est en effet unie à celle d'Anne depuis la réforme du Calendrier romain en 1969, la liturgie est cependant orientée vers Marie et vers Jésus, comme l'indique l'oraison du jour :

"Seigneur, toi qui es le Dieu de nos Pères, tu as donné à Anne et à saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la mère de ton Fils; accorde-nous, à leur commune prière, le salut que tu as promis à ton peuple". (Missel romain, oraison du 26 juillet)

À la messe, la première lecture (Sir 44, 1.10-15) fait l'éloge des hommes de biens, dont la descendance reste fidèle. Le Psaume (Ps 131) évoque la promesse faite à David. Dans l'évangile (Mt 13, 16-17), Jésus dit aux disciples qu'ils sont bienheureux de voir ce que beaucoup de justes ont désiré voir avant eux.

À l'office, les Laudes rappellent que l'Alliance est éternelle (Is 55, 3). Les Vêpres rappellent la prière de saint Paul pour le peuple hébreu dont le Christ est issu selon la chair.

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Pour en savoir plus

-sur Anne et Joachim, les parents et la conception de Marie, dans l’Encyclopédie mariale
-sur l’apocryphe de Jacques et la conception de Marie, dans l’Encyclopédie mariale
-sur les parents et la conception de la Vierge Marie selon les visions mystiques, dans l’Encyclopédie mariale

 

Françoise Breynaert et l’équipe de MDN.