La contrition, le pardon, le sacrement (CEC)

La contrition, le pardon, le sacrement (CEC)

Ce qu'enseigne le catéchisme de l'Eglise catholique (CEC) concernant le sacrement de réconciliation commence par la contrition. C'est la contrition qui est déterminante. Citons trois paragraphes :

Parmi les actes du pénitent, la contrition vient en premier lieu. Elle est "une douleur de l'âme et une détestation du péché commis avec la résolution de ne plus pécher à l'avenir". (CEC 1451)

Quand elle provient de l'amour de Dieu aimé plus que tout, la contrition est appelée "parfaite" (contrition de charité). Une telle contrition remet les fautes vénielles; elle obtient aussi le pardon des péchés mortels, si elle comporte la ferme résolution de recourir dès que possible à la confession sacramentelle. (CEC 1452)

La contrition dite "imparfaite" (ou "attrition") est, elle aussi, un don de Dieu, une impulsion de l'Esprit Saint. Elle naît de la considération de la laideur du péché ou de la crainte de la damnation éternelle et des autres peines dont est menacé le pécheur (contrition par crainte). Un tel ébranlement de la conscience peut amorcer une évolution intérieure qui sera parachevée sous l'action de la grâce, par l'absolution sacramentelle. Par elle-même, cependant, la contrition imparfaite n'obtient pas le pardon des péchés graves, mais elle dispose à l'obtenir dans le sacrement de la Pénitence. (CEC 1453)


CEC : Catéchisme de l'Eglise catholique

N.B. Il existe un réel espace d'espérance et de consolation pour ceux qui sont entre le « déjà là » et le « pas encore » d'une situation irrégulière.

La contrition parfaite « remet les fautes vénielles; elle obtient aussi le pardon des péchés mortels, si elle comporte la ferme résolution de recourir dès que possible à la confession sacramentelle. » (CEC 1452).

Autrement dit, il y a place pour les cheminements et l'histoire des gens, ce que Jean Paul II appelle la "gradualité". (Jean Paul II, exhortation apostolique Familiaris Consortio,§ 34).

Françoise Breynaert