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Marie de Nazareth

L’attente d’une nouvelle
Prédication de Dieu

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L’attente d’une nouvelle
Prédication de Dieu

L’attente d’une Lumière qui rencontrera l’opposition des ténèbres

« Terre de Zabulon, terre de Nephtali, route de la mer, pays de Transjordanie, Galilée des Nations : Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Sur ceux qui demeuraient dans le pays de l’ombre, une lumière s’est levée » (Isaïe 8,23-9,1)

« Mon peuple périt faute de connaissance » se plaint le Seigneur auprès du prophète Osée (Os 4,6). L’attente du Messie était celle d’un prophète « comme Moïse » (Dt 18,15) qui allait dévoiler pleinement le mystère de Dieu dans une prédication nouvelle, à travers une parole nouvelle, dispensée dans tout Israël :

« Il frappera le pays de la férule de sa bouche et du souffle de ses lèvres fera mourir le méchant. La justice sera la ceinture de ses reins, et la fidélité la ceinture de ses hanches » (Is 11,4-5).

Cette prédication nouvelle sera une parole profonde qui révèlera en images tous les secrets de Dieu : « J’ouvrirai la bouche en paraboles. Je clamerai des choses cachées depuis la création du monde » (Ps 78,2)

Cette nouvelle parole de Dieu se prononcera sur le monde, dans un jugement qui sera juste : « Il jugera mais non sur l'apparence. Il se prononcera mais non sur le ouï-dire. Il jugera les faibles avec justice, il rendra une sentence équitable pour les humbles du pays » (Is 11,3-4) Et finalement il est donné une indication géographique : tout cela commencera en Galilée et dans la partie nord autour du Lac de Tibériade :

« Terre de Zabulon, terre de Nephtali, route de la mer, pays de Transjordanie, Galilée des Nations : le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Sur ceux qui demeuraient dans le pays de l’ombre, une lumière s’est levée » (Is 8,23-9,1)

Dans la tradition juive,

il y a en Dieu « trois lumières » qui n’ont « point de commencement » et qui sont « la même chose », « la même essence » : les rabbins distinguent ainsi la « lumière primitive », la « lumière clarifiante » et la « lumière claire » (LRC 1 page 20), précisant même : « il y a quatre lumières. Trois sont invisibles et la quatrième s’est manifestée » (LRC 2 page 49). Ainsi ils nomment le Messie « lumière » (LRC 2 pages 120 à 124) comme les prophètes qui parlent de « Lumière des nations » (Is 42,6 ; 49,6). Et cette lumière du Messie vient de ce nouveau-né décrit par Isaïe quatre versets plus loin : « Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! » (Is 9,5) (cf. LRC 2 pages 106-107).

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière : ceci est la lumière du Messie qui a été créée le premier jour de la création, et que Dieu a dérobée ensuite aux regards des hommes jusqu’à l’époque de la venue du Messie » (Medrasch-Thanhhuma section Noah folio 5 col 1) (DHES 2 page 90)

Dans l'accomplissement chrétien,

Saint-Jean se réfère aussi aux origines quand il déclare dans son Prologue que : « la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas saisie » (Jn 1,5) et que le Verbe est « la vraie lumière qui éclaire tout homme » (Jn 1,9) – (cf. point n°2 de « Est-on assuré de bien agir quand on suit sa conscience ? »)

Plus loin il ajoute : « tel est le jugement : la lumière est venue dans le monde et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises » (Jn 3,19)

Notre Seigneur lui-même se présente effectivement bien comme la « Lumière du monde » (Jn 3,19 ; 8,12 ; 9,5 ; 12,35-36 ; 12,46) : « Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jn 8,12).

Comme annoncé par les prophètes, Jésus, jeune charpentier de Nazareth qui osait affirmer « le Ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » (Mt 24,35), n’a jamais rien écrit, et il est sorti prêcher dans les villes et les campagnes de Galilée et de Transjordanie (Mt 4,12-16), pour révéler, en paraboles (Mt 13,3 ; 13,10 ; 13,34-35 ; 22,1 ; Mc 4,2 ; 4,13 ; 4,33, etc.) les mystères du Royaume (Lc 8,10) et les secrets cachés (Col 1,26) « depuis la création du monde » (1 Co 2,7)

Dans la transfiguration, la puissance de cette lumière divine masquée par la chair du Christ transparait physiquement à travers son corps (Mc 9,3 ; Lc 9,29) comme en écho à une des attentes des juifs : « la Tradition de la synagogue enseigne que la chair du Messie doit se convertir en feu » (LRC 2 page 260)

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