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Marie de Nazareth

L’attente d’un
nouveau Grand Prêtre

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L’attente d’un
nouveau Grand Prêtre

Prêtre selon Melchisédech pour célébrer l’Alliance nouvelle et éternelle (Psaume 110,4)

« Voici venir des jours - oracle de Le Seigneur – où je conclurai avec la maison d'Israël et la maison de Juda, une Alliance nouvelle » (Jérémie 31,31)

Les textes sacrés de l’Ancienne Alliance annonçaient eux-mêmes son dépassement par la bouche des trois plus grands prophètes juifs :

Dans la tradition juive,

ces prophéties étaient extrêmement importantes car toute la vie d’Israël reposait sur l’Alliance conclue avec Moïse Sinaï, et s’il devait y avoir pour l’avenir un renouvellement de cette Alliance, il est clair que cela aurait d’immenses conséquences.

Cela concernait donc en toute logique :

Le Messie, Grand Prêtre de l’Alliance à venir, devait se rattacher à Melchisédech « Roi de Salem » (ie : « Roi de la paix ») « sans père, sans mère, sans généalogie, dont les jours n'ont pas de commencement et dont la vie n'a pas de fin, qui est assimilé au Fils de Dieu, et qui demeure prêtre pour toujours » (He 7,3) en référence à dun serment juré par le Seigneur lui-mêmed (He 7,20) selon le Psaume 110, qui a toujours été considéré comme un des grands Psaumes messianiques (cf. LRC 2 pages 242 à 247) :

« Le Seigneur l’a juré par un serment irrévocable : "Tu es prêtre pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédech" » (Ps 110,4)

Voici donc ce que le Seigneur dit à son Messie, qu’il appelle aussi « son Fils » (cf. DHES 2 pages 50 à 55)

Enfin, cela concernait aussi l’acte par lequel l’Alliance nouvelle allait être instituée à l’image de ce que fit Moïse quand il promulgua la Loi « par le sang de jeunes taureaux et de boucs » (He 9,18-22).

Dans l'accomplissement chrétien,

l’Épitre aux Hébreux explique parfaitement à quel point le Christ vient accomplir toutes les figures de l’ancien Testament quand par sa Passion et sa Résurrection il fonde la nouvelle et éternelle Alliance en son propre sang « précieux » (1 P 1,19), infiniment supérieur « à celui des boucs et des jeunes taureaux » (He 9,12), le « sang de l’Agneau » (Ap 7,14), qui nous introduit dans « le vrai sanctuaire » (He 8,12), celui « du Ciel » (He 9,24), qui n’est « pas fait de main d’homme » (He 9,11) dans lequel il est entré « une fois pour toutes » (He 10,10).

Jésus est ainsi à la fois le Prêtre (He 8,1 ; 9,11 ; 10,21), l’Autel (He 13,10) et la Victime (He 7,27 ; 1 Jn 2,2 ; 1 Jn 4,10) ;

« En effet, du sang de taureaux et de boucs est impuissant à enlever des péchés. C'est pourquoi, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n'as voulu ni sacrifice ni oblation ; mais tu m'as façonné un corps. "Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour les péchés. Alors j'ai dit : Voici, je viens, car c'est de moi qu'il est question dans le rouleau du livre, pour faire, ô Dieu, ta volonté" (Ps 40,7). Il commence par dire : Sacrifices, oblations, holocaustes, sacrifices pour les péchés, tu ne les as pas voulus ni agréés - et cependant ils sont offerts d'après la Loi alors il déclare : Voici, je viens pour faire ta volonté. Il abroge le premier régime pour fonder le second. Et c'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés par l'oblation du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes » (He 10,4-10).

A noter que les deux alliances à venir ont été manifestées à Abraham par la figure d’un petit brandon de feu (Jésus) qui est passé entre les animaux partagés après un grand four fumant (Sinaï) (cf. Gn 15,17)

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