L’économie de communion (Focolari)

Les expériences brésiliennes

La première assemblée internationale de l'économie de communion a eu lieu durant la Mariapoli de Ginetta (São Paulo, Brésil), en 1991.

Il s'agit de remplacer la société de consommation par une « économie du don », parce que l'homme est créé « à l'image de Dieu qui est amour »[1]. cette manière de vivre l'économie a des conséquences sur le tissu social dans différents domaines : éducation, santé, politique, art, promotion humaine - comme en témoignent les expériences de Santa Teresinha et Magnificat, dans le Nordest ; du Bairro do Carmo et du Jardim Margarida, à San Paolo...

Progressivement l'économie de communion est apparue dans le monde entier, surtout au Brésil, Argentine, Italie, Etat Unis, France. Mais il y en a un peu partout dans le reste du monde..

Les entreprises de l'économie de communion

Elles se caractérisent par leurs valeurs éthiques, une dynamique d'unité et de don.

En ce qui concerne le don, la quantité peu varier.

Pour certaines entreprises, un tiers des profits est donné aux pauvres (par exemple pour transformer les taudis en habitats salubres ou scolariser les pauvres) ; un tiers des profits est réinvesti dans l'entreprise ; un tiers est partagé dans le réseau des Focolari.

D'autres entreprises sont aussi considérées comme faisant partie de l'économie de communion en donnant « ce qui est possible ».

Dans de nombreux pays, des formations à l'économie de communion sont données aux jeunes entrepreneurs notamment à l'occasion des « Mariapolis » de l'été.

L'économie de communion est accessible à tous

Un exemple en Italie :

Franco Caradonna, administrateur d'une entreprise métallurgique, Unitrat s.r.l., près de Bari raconte. Un jour, l'un des fournisseurs eut un infarctus. Ses affaires périclitèrent. Mais Unitrat continua de se fournir chez lui, et pour les aider, Unitrat payait à l'avance et délégua un employé pour les aider à tenir leur comptabilité. Finalement ce fournisseur fit faillite. Unitrat ne perdit cependant rien à avoir été solidaire car il récupéra à très bas prix du matériel qu'il revendit. En l'an 2000, Unitrat aida à faire naître une coopérative sociale regroupant une dizaine d'entreprises[2].

Un exemple en Angola :

La responsable d'une ONG avait une gestion très opaque et n'avait pas payé les taxes dues au l'Etat Angolais. En 2008, avant de quitter sa charge, elle versa sur le compte des salariés une forte rémunération exceptionnelle, espérant laisser ainsi un bon souvenir, et elle s'en alla. Les employés, par cohérence, préférèrent cependant tout dire au service fiscal public, et payer l'amende. Mais les services fiscaux, émus d'une telle honnêteté, annulèrent l'amende. Un peu plus tard, l'ONG fut montrée en exemple de transparence dans la gestion[3].

La "Mariapoli" 2011 en Argentine :

En janvier 2011 à Lia, la Mariapoli a partagé sur le thème de la gratuité et de la réciprocité.

Un partenariat a été créé entre l'économie de communion et l'institut universitaire Sophia (Italie). Cet institut est situé à Loppiano, à 24 km de Florence et à 3 Km d'Incisa, en Italie[4].

Contact :

Segreteria Internazionale, Economia di Comunione

via Piave, 15

00046 Grottaferrata

Roma (Italia)

tel. +39 06 945407207

fax +39 06 9412080

https://www.edc-online.org/it/


[1] Chiara Lubich pendant à Rocca di Papa, 10 novembre 1991

www.focolare.org/news/2012/01/21/rapporto-economia-di-comunione-201011/

www.edc-online.org/it/

[2] https://www.focolare.org/news/2011/11/17/storie-di-imprenditori-la-unitrat-di-bari/

[3] www.focolare.org/news/2011/12/23/angola-finanza-contro-corrente/

[4] live.focolare.org

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Synthèse F. Breynaert

Lire plus sur Chiara Lubich et le mouvement des Focolari

Chapitre : Le travail et les biens extérieurs