Les 5 infos essentielles sur Sainte Thérèse de Lisieux
17 octobre 2025

De son enfance à Alençon à sa mort au Carmel, Thérèse de Lisieux a tracé un chemin d’amour et d’abandon qui continue d’éclairer des millions de croyants. Voici cinq points clés pour mieux comprendre son itinéraire spirituel.

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1. Une famille ancrée dans la foi

Née le 2 janvier 1873 à Alençon, Thérèse est la dernière fille de Louis (1823-1894) et Zélie Martin (née Guérin, 1831-1877), qui ont été eux-mêmes canonisés le 18 octobre 2015 par le pape François. La foi de la famille est d’une grande profondeur. Aucun de ses membres ne s’est détourné de la religion, malgré la mort des enfants et de la mère, Zélie, à 45 ans, événement qui marqua durement la future sainte. Les cinq filles deviendront toutes religieuses. En 1881, Thérèse entre au pensionnat des bénédictines de Lisieux puis le 8 avril 1888, à 15 ans, elle entre au couvent de Lisieux où elle passera les neuf années qui lui restent à vivre.


2. La Vierge guérit Thérèse

En 1883, Thérèse, âgée seulement de dix ans, tombe sérieusement malade : maux de tête, tremblements, anxiété, hallucinations… On lui diagnostique « une maladie très grave ». Une neuvaine est priée à l’église Notre-Dame des Victoires à Paris pour sa guérison, mais rien n’y fait. Il lui arrive de ne plus reconnaître les siens. Le 13 mai 1883, la petite fille guérit mystérieusement après qu’une statue de la Vierge, installée dans sa chambre, lui ait adressé un sourire tendre.

3. Une conversion éclaire

Le soir de Noël 1886 se produit un événement majeur : encore émotive, Thérèse reçoit une force d’en-haut qui oriente son être vers Jésus crucifié. En un instant, elle mesure sa petitesse naturelle, mais perçoit en elle un courage inconnu, offert de l’extérieur, qui la poussera à surmonter les difficultés et à tout offrir à Dieu. C’est, selon son expression, la « nuit de la conversion ». Avec la permission de son confesseur, elle communie cinq fois par semaine, sentant, à chaque fois, la présence ineffable du Christ. Elle lit L’Imitation de Jésus-Christ qu’elle apprend par cœur et qui devient son programme de vie.

Retrouvez le dossier spécial sur sainte Thérèse de Lisieux dans le dixième numéro de notre magazine 1000 raisons de croire.

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4. Une vocation d’amour

Dans la nuit du Jeudi au Vendredi saint 1896, Thérèse crache du sang pour la première fois. Rapidement, elle connaît ce que les grands mystiques ont ressenti au cours des siècles : l’abandon de Dieu. Mais sa foi sort victorieuse de ce combat intérieur. C’est l’amour qui aura le dernier mot, non la mort. Elle anticipe ainsi son destin post mortem : « Je passerai mon Ciel à faire du bien sur la terre. » La vocation de Thérèse, c’est l’amour, cet amour, précise-t-elle, qui renferme « toutes les vocations ».

5. Une sainte docteur de l’Église

Béatifiée le 29 avril 1923 par Pie XI, elle est canonisée deux ans plus tard par ce même pape. Le 19 octobre 1997, saint Jean-Paul II la nomme Docteur de l’Église, tant la spiritualité de sa petitesse, dans toutes les circonstances de la vie, a porté ses fruits. Thérèse, qui avait promis de faire tomber une pluie de roses sur la terre après sa mort, a été exaucée. Les miracles dus à son intercession se comptent par milliers. Quelque temps avant son trépas, elle écrivait dans une lettre : « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie. »

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