Fabienne Raoul a trois casquettes : consultante scientifique auprès d'organismes de recherche français (dont universitaires), accompagnement humain et auteur de livres. Suite à sa formation d'ingénieure en sciences et génie des matériaux, elle a exercé durant 15 ans dans l’expertise en ingénierie nucléaire.
J’ai trois casquettes : consultante scientifique auprès d’organismes de recherche français (dont universitaires), accompagnement humain et auteur de livres. J’ai une formation d’ingénieure en sciences et génie des matériaux, j’ai exercé durant 15 ans dans l’ingénierie nucléaire dans l’expertise.
C’était le 10 février 2004, en fin de matinée, au travail (j’étais alors ingénieure). J’étais debout et j’ai subitement eu des nausées, des sueurs. Mes collègues m’ont dit que mes yeux se sont révulsés d’un coup et je suis tombée violemment en arrière, raide comme une planche. En chutant, ma tête a heurté une table derrière moi. J’ai perdu connaissance et je suis instantanément passée dans la Lumière.
Durant ma perte de conscience, je me suis retrouvée instantanément dans une autre réalité, dans un espace de lumière blanche et pure. J’avais conscience que j’étais morte, mais j’étais sereine, c’était comme un retour à la maison. J’étais attendue par un groupe disposé en arc de cercle, des silhouettes de femmes et d’hommes desquels émanait beaucoup d’amour et de sagesse. Je ne les connaissais pas, mais j’avais l’impression de faire partie de leur famille... Au centre se trouvait un homme plus charismatique qui savait tout de moi. Je baignais dans l’amour pur, puissant, sans conditions, dans un état de grâce, « d’extase ». Puis j’ai entendu une musique, très pure, céleste, et je suis revenue dans mon corps douloureux. Sur terre, je suis restée inconsciente un peu plus d’une minute. J’ai fait un « bref passage dans l’autre monde », comme me le confirma plus tard Rémy Chauvin, biologiste et entomologiste, professeur honoraire émérite à La Sorbonne.
Depuis 2004, j’ai lu beaucoup, rencontré des scientifiques, des spécialistes des EMI, etc. Je ne voulais pas quitter un dogme – celui de la science matérialiste – pour aller vers un autre – celui de la religion –, bien que cette expérience m’ait donné foi en Jésus et en Marie. Mais aux bains à Lourdes, en 2019, la Vierge m’a enveloppée d’un amour si profond et authentique que je n’arrêtais pas de pleurer. Et la veille, un ami avait été guéri miraculeusement ! À Pâques 2023, j’ai ainsi décidé de dire un grand oui à Marie en me faisant baptiser : je crois qu’elle m’attendait depuis toutes ces années (...)
Non, car la vie continue de l’autre côté… dans la Lumière. Nous sommes tous profondément aimés, ça je le sais. Même le pire des salauds. Mais il aura – comme chacun de nous tous – à répondre de ses actes et de ses manques d’amour. Car finalement, c’est la seule chose qui compte, le reste c’est de l’enrobage !
Oui ! Sans elle, je serais restée une scientifique matérialiste binaire et fermée. Il me fallait vivre une telle expérience pour faire tomber mes barrières et pour comprendre que ce qui est vraiment important, c’est de faire le bien. La vie a du sens et elle compte, elle est sacrée ! Même si nous ne comprenons pas tout... Il y a une logique qui suit les lois « là-haut », pas celles d’ici bas. Nous comprendrons plus tard ! Je cite souvent Teilhard de Chardin : « Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, mais des êtres spirituels vivant une expérience humaine. » Ça change tout !
Interview réalisée par Marie-Ève Bourgois
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