1° septembre de la liturgie byzantine. La protection de l’environnement et Synaxe de la Mère de Dieu

1° septembre. Nouvel an : La protection de l’environnement et Synaxe de la Mère de Dieu

L’année liturgique byzantine commence par un regard contemplatif sur la Création que Dieu a confié à l’homme pour qu’il la préserve et la cultive avec sagesse ; la prière s’adresse aussi à la Toute , celle en qui le projet du Créateur s’est accompli.

La réforme liturgique de Bartholoméos I° a donné aux textes liturgiques une connotation très moderne qui inclut les préoccupations écologiques.

Vêpres Lucernaire, t 1.

« Venez, fidèles, avec le Psalmiste chantons pour le Dieu qui régit l’univers :

Par toute la terre, Seigneur, admirable est ton nom, ta majesté suprême surpasse les cieux, de ta louange est remplie l’entière création ;

Toi le Très Haut, tu as bien voulu nous soumettre la terre, la mer et tout ce qu’elles renferment ; tu nous as permis de voyager sur les routes du ciel ;

aussi donne-nous la sagesse et le pouvoir d’y exercer notre ouvrage selon le bien et de garder sans pollution ce qui nous est confié, pour te louer comme notre Créateur, toi le maître qui nous aimes, dans les siècles.

Toi qui es uni à l’Esprit Saint, Verbe éternel et Fils de Dieu, toi l’Auteur, le créateur de l’invisible et visible univers, bénis la couronne de l’année, garde la multitude des fidèles orthodoxes dans la paix, par l’intercession de la Mère de Dieu et les prières de tous les saints. »

Matines :

Ode 4

« Seigneur j’ai perçu le mystère de ta venue,

sur tes œuvres j’ai médité et j’ai glorifié ta divinité.

Gardons pure, comme il se doit, et non souillée

la nature de l’air, de la terre, de l’eau ;

et nous-mêmes les premiers en tout

notre être purifions-nous. »

Ode 9

« A juste titre nous te reconnaissons pour la Mère de Dieu,

par toi nous avons trouvé le salut :

ô Vierge immaculée,

avec les chœurs des anges nous te magnifions.

Ne déplace pas sans discernement les bornes de la nature,

ne pense pas que l’insolence demeure impunie ;

car tu récolterais la destruction

comme juste salaire de ton manque de sens. »


Guillaume Denis, Le Spoutnik : Nouveau Synecdimos, Diaconie Apostolique, Parme 1997 ; Paris 2001, p. 771-778