La Communion aux malades (méditation F. Burtz)

La communion aux malades (méditation F. Burtz)

« Paix Andrée, paix à ta souffrance physique... La souffrance est une sorte de recueillement de la chair qui brûle, certes ! Mais offerte au Christ, elle est un trésor qui fait naître. Un miracle de participation, un mouvement dans le Christ qui a souffert et nous unit à Dieu dans un même Esprit. » [1]

« Chaque messe est la recréation du monde selon le cœur de Dieu qui bat dans le Fils en croix. La messe étant le seul lieu au monde, avec le calvaire, où s'exprime la foi profonde de Dieu en l'homme qui nous rassemble en lui pour nous sauver. Quelles que soient nos croix, chère Andrée, la nature humaine n'y est plus jamais seule ; Jésus agit en elle, en vue de la résurrection, nous donnant tout son Esprit Saint pour la victoire de l'Esprit sur le corps. »[2]

« Le corps et le cœur de Jésus sont sur l'autel pour l'œuvre du salut. [...]

Le même regard d'amour que Dieu porte à son Fils nous reçoit et nous enveloppe afin que nous disions "Père" à Dieu. Car un jour, nous lui dirons "Père" avec notre corps de gloire.

Chère Andrée, dis simplement ce mot "Père" à Dieu, toi qui me dis ne plus pouvoir prier !En ce moment tu pries avec ton corps et toute ta souffrance physique. Que ce mot « Père » arrive dans ton âme comme une lumière intense, profonde et infiniment douce ! Que ce mot soi notre lumière absolue pour entrer dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu, et cela dès ce monde !

Je t'embrasse par ce saint vocable qui est l'harmonie initiale de la création... Car toute chose crie : "Père, par qui j'ai la vie et en qui nous aurons la vie à jamais !" Avec mon cœur et mon âme, mille choses de la vie divine. »[3]



[1] Françoise Burtz, L'Appel infini, Lettres à Andrée, éditions Anne Sigier, 2006. Lettre 23, p. 80

[2] Françoise Burtz, Ibid., Lettre 14, p. 48

[3] Françoise Burtz, Ibid., Lettre 15, p. 51-53

Qui est Françoise Burtz : cliquez ici.