L'Esprit Saint est à l'origine de la mission de Marie

L'Esprit Saint est à l'origine de la mission de Marie

Déjà dans l'Ancien Testament, c'est l'Esprit Saint qui est à l'origine de la mission des grands personnages tels que Moïse et les anciens (cf. Nm 11,17-25), David (1Sam 16,13), etc. (cf. L'Esprit Saint de l'Ancien au Nouveau Testament)

Combien plus, l'Esprit Saint est-il à l'origine de la mission de Marie :

- L'Esprit Saint est descendu sur Marie (Lc 1, 35), et Marie en a reçu la force de donner son adhésion complète au dessein divin (Lc 1, 28).

- Le contexte (Lc 1,41) indique que le cantique du Magnificat doit aussi son inspiration à l'Esprit Saint (Lc 1, 46-59).

- Toute la vie de Marie est prophétique, tous ses gestes, et jusqu'à sa présence au calvaire où Jésus a répandu l'Esprit Saint (Jn 19, 30), puis au cénacle (Ac 1, 4-7), et Marie est devenue mère universelle (Lc 19, 27)...

- Lorsque Marie garde et médite ces évènements dans son cœur, elle le fait dans l'Esprit Saint, car « Nul ne connaît ce qui concerne Dieu, sinon l'Esprit de Dieu. » (1Co 2,11).

- Même la condition glorieuse de l'Assomption est l'œuvre de l'Esprit qui ressuscite les corps et les rend immortels et donateurs de vie (1 Cor 15,42-45). C'est l'Esprit Saint qui intercède en des gémissements ineffables... L'intercession de Marie ne peut pas être comprise hors du cadre de l'intercession transcendante de l'Esprit (Rm 8, 26-27).

Autrement dit, c'est l'Esprit Saint qui est aussi à l'origine de la mission de Marie dans chacune de nos vies et dans le monde d'aujourd'hui.

Tout ceci, la tradition de l'Eglise l'a bien compris, et un saint a comparé Marie à un arbre que l'Esprit Saint a planté, et qu'il plante aussi dans nos cœurs :

« Si le Saint-Esprit a planté dans votre âme le véritable Arbre de vie, qui est la dévotion que je viens de vous expliquer, il faut que vous apportiez tous vos soins à le cultiver, afin qu'il donne son fruit en son temps.»

(Saint Louis-Marie de Montfort, Secret de Marie, § 70)


F. Breynaert

Adaptation de : F. Breynaert, L'arbre de vie, Parole et Silence, Paris 2006, chapitre 4