La divinité de Jésus révélée par sa vie publique

Jésus détruit les œuvres du diable et répand l’amour

Jésus est venu pour « détruire les œuvres du diable » (1 Jn 3, 8) et répandre l'amour du Père.

Jésus n'a commencé sa vie publique qu'après un long jeûne au désert où il a été tenté et où il a personnellement vaincu toutes les formes de tentations sataniques (Mt 4, 1-11).

Jésus a ensuite vaincu Satan partout où la volonté des hommes le désirait : il a pardonné les péchés et chassé les démons. Il a fait l'aumône aux pauvres, consolé les orphelins, et guéri de très nombreux malades qui avaient la foi. Il a envoyé ses disciples, qui, en son nom, ont eux aussi chassé les démons et guéri les malades (Lc 10).

Jésus n'a pas guéri son ami Lazare, mais il l'a ensuite ressuscité d'entre les morts ce qui provoqua un étonnement tel que le sanhédrin décida de le mettre à mort, ainsi que Lazare. Mais Jésus n'a pas utilisé sa puissance miraculeuse contre ses ennemis (Jn 11).

L'enseignement de Jésus se résume dans le commandement de l'amour : aimer Dieu et aimer le prochain. Ce commandement est déjà connu dans l'Ancien Testament, mais Jésus l'a placé dans une lumière nouvelle : premièrement, l'amour du prochain est aussi important que l'amour de Dieu ; deuxièmement, nous sommes appelés à aimer le prochain comme Jésus nous a aimé, c'est-à-dire d'une manière radicale et dans la force de la grâce de Jésus qui nous a aimé le premier (Jn 15, 12).

En tout cela, Jésus se révèle Fils de Dieu le Créateur pour qui nous vivons, car, « en réalité, le mystère de l'homme ne s'éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné »[1]. Une fois libéré de l'emprise de Satan, l'homme s'ouvre à la lumière et à l'amour. « Nouvel Adam, le Christ, dans la révélation même du mystère du Père et de son amour, manifeste pleinement l'homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation. »[2] Et seul le Verbe incarné pouvait révéler le mystère du Père et de son amour.


[1] Vatican II, Gaudium et Spes 22.

[2] Vatican II, Gaudium et Spes 22.


Synthèse F. Breynaert