Marie dans la liturgie catholique romaine

Marie dans la liturgie catholique romaine

Le concile Vatican II a exhorté tous les fils de l'Église au culte de la Vierge, un culte qui doit être surtout liturgique (Lumen Gentium 67), c'est à dire par la célébration des fêtes liturgiques.

Le concile Vatican II a rappelé que c'est en célébrant le cycle annuel du Seigneur que l'Eglise célèbre Marie. Marie est donc d'abord associée aux fêtes du Seigneur, et les fêtes de Marie concernent aussi le Seigneur à qui Marie est unie par un lien indissoluble. (5D=details&tx_ifglossaire_list%5Bcontroller%5D=Glossaire" title="Le concile Vatican II a commencé le 11 octobre 1962 avec le pape Jean XXII..." class="definition_texte">Vatican II, Constitution sur la liturgie §103).

Les différentes fêtes mariales ont 4 degrés d'importance :

  1. Solennité,
  2. Fêtes,
  3. Mémoires (mémoires obligatoires / mémoires facultatives),
  4. Fêtes locales.

En 1974, Paul VI a rénové le calendrier des fêtes de la Vierge Marie par son exhortation apostolique Marialis cultus.

Marie est associée aux fêtes du Seigneur

"En célébrant ce cycle annuel des mystères du Christ, la Eglise vénère avec un particulier amour la bienheureuse Marie, mère de Dieu qui est unie à son Fils dans l'œuvre salutaire par un lien indissoluble." (Vatican II, Constitution sur la liturgie).

Solennités et fêtes de Marie

  • 8 septembre : Nativité de la Vierge Marie : fête
  • 8 décembre : Immaculée conception : Solennité
  • 1 janvier : Marie Mère de Dieu : Solennité
  • 2 février : Présentation du Seigneur : Fête
  • 25 mars : Annonciation : Solennité
  • Samedi après le 4ème dimanche de Pâque : Marie consolatrice des affligés, patronne principale du Luxembourg (Luxembourg : Solennité)
  • 31 mai : La Visitation de la Vierge Marie : fête
  • Anne (Canada) : fête
  • 15 août : Assomption : Solennité
  • 31 août : Vierge Marie Médiatrice (en Belgique). En Afrique du Nord, c'est une solennité.

Mémoires de Marie

  • Chaque samedi : quand ce jour n'est pas occupé par une solennité, une fête ou une mémoire obligatoire, on peut célébrer la mémoire de Notre-Dame.
  • Mémoires liées à des récits apocryphes anciens, des récits qui n'ont pas de valeur historique mais qui ont cependant une valeur spirituelle :
    • 21 novembre : Présentation de Marie au temple.
    • 26 juillet : Anne et saint Joachim.
  • Mémoires liées à des apparitions de la Vierge Marie :
    • 11 février (Notre Dame de Lourdes).
    • 13 mai (Notre Dame de Fatima).
    • 27 décembre (la rue du Bac).
  • Mémoires liées à l'histoire de l'Eglise :
    • Après le concile d'Ephèse (431) on veut honorer Marie mère de l'humanité du Fils de Dieu, mère de Dieu, et on dédicace à Marie la basilique Marie Majeure, on crée ensuite la fête du 5 août.
    • Le schisme d'Avignon (1378) pousse l'évêque de Prague, Jenstein, à introduire la fête de la Visitation.
    • Le mouvement hérétique de Huss provoque le synode de Cologne (1423) et la fête de la Notre-Dame des douleurs.

Mémoires diocésaines, les fêtes locales

Elles sont très nombreuses ! Elles marquent un événement notable dans un diocèse (fondation d’un sanctuaire suite à une apparition ou des révélations privées, pèlerinage régional...) ou un événement important pour un ordre religieux.

Entrent par exemple dans cette catégorie : Notre-Dame de La Salette (célébrée le 19 septembre), Notre-Dame de Banneux, Notre-Dame de Beauraing, les apparitions de Betania, Notre-Dame de Tous les Peuples (Amsterdam), Notre-Dame de L’Ile-Bouchard, etc.


F.Breynaert