L'Allocution à Capoue : vue d'ensemble

L'allocution à Capoue : vue d'ensemble

Jean Paul II, a prononcé une longue allocution à Capoue, le 24 mai 1992, dont voici les passages importants, précédés du numéro de paragraphe :

(§3) « La virginité de Marie avant d'être un thème mariologique est un thème christologique. » La maternité virginale de Marie est « un motif et un signe pour reconnaître en Jésus de Nazaret le Fils de Dieu ». « L'exigence et le don de la virginité de la mère » jaillit « de l'identité transcendante et de la dignité du Fils de Dieu »

(§4) « Le théologien doit s'approcher du mystère de la virginité féconde de Marie avec un profond sens de vénération vis-à-vis de l'agir libre, saint, et souverain de Dieu. En parcourant les pages des saints pères et des textes liturgiques on observe que peu de mystères salvateurs ont suscité autant de stupeur, d'admiration et de louange que l'incarnation du Verbe de Dieu dans le sein virginal de Marie. »

(§5) « Dans la réflexion adorante sur le mystère de l'incarnation du Verbe, un rapport particulièrement important a été mis en évidence entre le début et la fin de la vie terrestre de Christ, c'est-à-dire entre sa conception virginale et sa résurrection des morts, deux vérités qui se rattachent étroitement à la foi en la divinité de Jésus.
Elles appartiennent au dépôt de la foi, elles sont professées par toute l'Église et énoncées explicitement dans les Symboles de la foi. L'histoire montre que les doutes ou les incertitudes sur l'une se répercutent inévitablement sur l'autre, et que, au contraire, l'adhésion humble et forte à l'une d'elles favorise l'acceptation cordiale de l'autre. »

(§6) « Marie est vierge dans la conception, dans l'accouchement et après l'accouchement. » Jean Paul II l'affirme à la suite du Concile de Capoue en 392 et du Concile de Latran en 649 qui furent approuvés par toutes les églises.

(§9) « La recherche du sens caché de la virginité ouvre un champ de recherche vaste, fécond, exaltant, en établissement un contact avec toute l'Ecriture ou avec la littérature inter-testamentaire. »

(§11) « La virginité est don et grâce. Elle est un bien de l'Église dont participent aussi ceux - sans aucun doute la plus grande partie - qui ne sont pas appelés à la vivre dans leur chair mais sont toujours appelés à la vivre dans leur cœur


 

%5D=295&tx_ifglossaire_list%5Baction%5D=details&tx_ifglossaire_list%5Bcontroller%5D=Glossaire" title="Disciple puis apôtre du Seigneur Jésus, il est témoin de sa transfigurat..." class="definition_texte">Jean Paul II, Allocution à Capoue, 24 mai 1992, in Actae Apostolicae 85, (1993) 2.