La consécration ou acte d'abandon

Une volonté de Dieu et une disposition gratuite

En parlant de "disposition purement gratuite", le concile rappelle

- l'absolue liberté de Dieu, sa transcendance par rapport à toutes ses oeuvres,

et en même temps

- sa fidélité, cette fidélité à l'Alliance qui donne à toute l'économie du salut sa consistance et sa cohérence.

C'est pourquoi, Marie n'est pas pour nous une nécessité en soi, mais une nécessité qui découle de la volonté de Dieu :

« Toute influence salutaire de la part de la Bienheureuse Vierge sur les hommes a sa source dans une disposition purement gratuite de Dieu: elle ne naît pas d'une nécessité objective, mais découle de la surabondance des mérites du Christ; elle s'appuie sur sa médiation dont elle dépend en tout. »

(et="_blank" href="/index.php?id=138954&tx_ifglossaire_list%5Bglossaire%5D=618&tx_ifglossaire_list%5Baction%5D=details&tx_ifglossaire_list%5Bcontroller%5D=Glossaire" title="Le concile Vatican II a commencé le 11 octobre 1962 avec le pape Jean XXII..." class="definition_texte">Vatican II, Lumen gentium 60)

Cette volonté de Dieu s'est exprimée en particulier au calvaire, lorsque Jésus dit au disciple "voici ta mère" (Jn 19, 25-27).

C'est pourquoi les Pasteurs de l'Eglise ont, de tout temps, proposé à tous les baptisés un chemin de dévotion (ou de consécration) personnelle et communautaire à Marie, afin de grandir dans la vie intérieure avec le Christ.