Le premier signe de Jésus selon saint Jean-Paul II (1997)

Vue d'ensemble (Jean Paul II)

À Cana de Galilée, Marie a obtenu de son Fils qu'il fasse son premier miracle. Jésus, répondant à la demande de sa Mère, la fait participer à l'œuvre messianique. Il montre ce que peut sur lui l'amour d'une mère, qui est elle-même "touchée de pitié" dans son cœur miséricordieux.

Cana est le "commencement" des signes accomplis par Celui qui était au "commencement" de tout (cf. Jn 1,1). Marie est présente comme elle le sera tout au long de sa mission.

Les Pères de l'Église ont vu dans le changement de l'eau en vin l'annonce du

passage de l'ancienne à la nouvelle Alliance.

Le vin désaltère les convives d'un festin de noces, c’est le sig..." class="definition_texte">symbole de l'union définitive entre Dieu et l'humanité, entre le

itle="« L’Esprit et l’onction sont déjà liés l’un à l’autre dan..." class="definition_texte">Christ et l'Église.

Le "signe" de Cana montre également que Marie demande au Christ d'intervenir en faveur de tous les époux.

Accomplie quelques jours avant la Pâque juive (cf. Jn 2,13), l'intervention de Jésus révèle son intention de préparer le véritable repas pascal, l'Eucharistie où le vin deviendra le sang de la nouvelle Alliance.

L'épisode s'achève sur cette affirmation: "Ses disciples crurent en Lui" (Jn 2,11). Marie, en effet, a ouvert à l'Église le chemin de la foi. Elle continue à intercéder pour nous et elle nous invite à espérer toujours au-delà de toute espérance.


Jean Paul II,

Audience du 5 mars 1997