Harare : Le pays est confié à l'Immaculée

Harare : le pays est confié à l'Immaculée

Harare a vu la visite du pape en 1988, et l'assemblée du conseil œcuménique mondial des Eglises, en décembre 1998.

Prière de Jean Paul II, en 1988

Toi, bienheureuse Vierge de Nazareth, Toi, femme de foi,

Tu as écouté le message de l’ange Gabriel.

Tu as eu foi dans la parole de Dieu.

Tu as accepté avec foi que le fils que tu allais concevoir serai appelé « Fils du Très Haut » (Lc 1, 32).

En ce jour, Marie, "aide de tous les chrétiens", je te confie avec amour tous les habitants du Zimbabwe. Regarde la foi de ceux qui sont ici réunis en prière. Nous aussi nous avons reçu la grâce merveilleuse de connaître et de croire en Jésus, ton fils unique, le Fils de Dieu.

Mais regarde, Marie, notre Dame du mont Carmel, combien notre foi est mise à l’épreuve et combien nous vacillons parfois. Prie pour nous le Seigneur. Demande-lui de nous recouvrir de l’Esprit Saint. Que l’Esprit Saint renforce nos cœurs peureux et illumine nos esprits qui doutent, de sorte que nous puissions croire fermement, comme tu le faisais, que rien n’est impossible à Dieu (Lc 1, 37).

Marie, immaculée conception, tu n’as jamais péché et depuis le commencement tu as été préservée de l’effet du péché sur l’âme. Pourtant tu as connu la profondeur des souffrances humaines et la terrible diffusion du mal dans le monde, parce que tu étais au pied de la croix et que ton cœur de mère a été déchiré par la passion et par la mort de ton fils.

Tu sais, Mère très douce, combien cette nation a souffert pendant la guerre d’indépendance et à cause des actes de violence pendant les années suivantes.

Tu es notre Dame de la Paix, et aujourd’hui nous nous tournons vers toi en te remerciant d’être telle.

Veille sur tes fils et sur tes filles qu’aujourd’hui je te confie avec confiance. Ils ont connu les horreurs de la haine et de la violence. Ils soupirent après la justice et la paix. Ils désirent la réconciliation et l’harmonie entre les tribus et les races du Zimbabwe, et entre tous les peuples de la terre. Ton fils bien-aimé est mort sur la croix pour « réunir les fils de Dieu dispersés » (Jn 11, 52).

Nous sommes un peuple qui croit qu’il est le Prince de la paix.

Prie pour nous, Mère de Dieu. Obtiens-nous la grâce de croire toujours plus fermement à la victoire de la croix, et obtiens-nous de vivre dans une communion pleine d’amour avec Jésus et avec tous nos frères et sœurs. Et maintenant, avec les paroles de l’Angélus, unissons nos cœurs et nos voix en prière.

Jean Paul II, Angélus du 11 septembre 1988, à Harare

La consécration des nations