Marie et les histoires nationales

Marie et les histoires nationales

Une nation ou un état se forme grâce au patrimoine spirituel de ses pères, et que ce n'est jamais une simple convention.

« Par le terme de nation on entend désigner une communauté qui réside dans un territoire déterminé et qui se distingue des autres nations par une culture propre. »[1]

Cette culture propre, c'est le patrimoine spirituel, la culture héritée des pères et des mères du peuple. C'est ce que nous révèle l'histoire d'Israël racontée dans la Bible.

La présence de Marie n'est pas une garantie magique, même si au cours des siècles bien des peuples ont mis l'effigie de Marie sur les drapeaux de leurs armées.

Pour comprendre cela, lisons la Bible. Le livre de Samuel raconte que les Philistins avaient emporté la victoire, et qu'ils ont confisqué l'arche d'Alliance. L'arche d'Alliance ne garantit pas magiquement aux Hébreux la victoire militaire (1 Sam 4).

Mais le livre de Samuel raconte aussi que les Philistins n'ont pas pu conserver longtemps l'Arche d'Alliance, ils ont du la rendre aux Hébreux.

Il n'est pas possible de tout dire de l'histoire d'une nation, ni d'aborder l'histoire de toutes les nations. Nous allons donc prendre des exemples.

Il y a aussi un dépassement de l'horizon national : les apparitions, surtout depuis l'époque moderne et contemporaine, s'adressent au monde entier et appellent à la réconciliation des peuples, à la paix. La perspective de l'Evangile, c'est aussi cela : une perspective universelle.


La fin du chapitre propose des éléments communs que tous, quelque soit la nation, peuvent vivre.


[1] JEAN PAUL II, Mémoire et identité, Flammarion, Paris 2005, (Vatican 2005), p. 86-87

F. Breynaert