Notre Dame des Marches (Broc en Gruyère, Suisse)

Notre Dame des Marches (Broc en Gruyère, Suisse)

CH 1636 BROC (SUISSE) - RECTORAT DES MARCHES - TEL. 026-9211719

Ce lieu de pèlerinage, situé dans une zone de montagne, accueille à longueur d’année.

Un pèlerinage au printemps est consacré aux malades.

La chapelle est connue dès le XVI° siècle.

Un ex-voto, au millésime de 1675, représente un homme tenant dans ses mains des chaînes ; il remercie pour une guérison ou une délivrance obtenue. Sa famille est avec lui en prière. Au bas du tableau, on lit ces mots : Vovit et sanitatem accepit (1675). Il a fait un voeu et il a recouvré la santé. S'agirait-il d'un dément qu'on a cru devoir enchaîner ?

La chapelle est agrandie au début du XVIII° siècle, avec une architecture romane.

La chapelle, avec sa solitude, sa source d'eau limpide et abondante, était bien propre à attirer des ermites. De fait, plusieurs pieux personnages vinrent se sanctifier auprès du gracieux oratoire, jusqu'à la fin du XVIII° siècle.

En 1847, à la veille d'une guerre fratricide, alors qu'on allait fermer les couvents, que l'Evêque du diocèse allait être emmené prisonnier à Chillon et qu'au nom de la liberté on chassait les religieux, au mois d'octobre, toutes les paroisses environnantes vinrent au sanctuaire de Notre-Dame des Marches implorer celle qui a toujours été le secours des chrétiens, Notre-Dame de la Victoire et la Reine de la paix.

En 1884, Léonide Andrey. Au mois de mai 1883, après cinq années de ces indicibles souffrances, la jeune malade avait déjà été transportée aux pieds de Notre-Dame des Marches. La Très Vierge lui avait donné une nouvelle provision de forces, mais elle ne l'avait pas guérie. Une année encore, et ce fut la plus terrible, la jeune fille devait endurer le martyre. Arrivée au printemps 1884, la pauvre malade demandait à la Vierge une double faveur avant de mourir : être reçue dans la congrégation des Enfants de Marie et retourner à la chapelle des Marches. Nous sommes en 1884. Léonide, agonisante, est apportée au petit sanctuaire. Et elle obtint la guérison, complète, et elle entra dans la congrégation des Enfants de Marie. Léonide vécut, on peut le dire, en perpétuelle action de grâces.

L'heureux témoignage de Léonide stimule la foi de tous. Peu après, deux enfants (2 ans, et 6 ans) trouvent eux aussi la guérison en ce lieu.

Actuellement.

Ce lieu de pèlerinage, situé dans une zone de montagne, accueille à longueur d’année.

Un pèlerinage au printemps est consacré aux malades.

La décoration de la chapelle est soignée et porte à la prière, animée par une communauté de religieuses.

Un mot sur le chemin de Croix.

En gravissant le monticule des Marches, après s'être agenouillé devant un très beau Christ, le pèlerin a sous les yeux un Chemin de Croix, dont les diverses scènes sont très bien rendues. Rien ne saurait mieux nous préparer à recevoir les faveurs de notre Mère que le repentir de nos péchés et rien n'est plus puissant pour nous exciter au repentir que le souvenir de ce qu'ils ont fait souffrir à son divin Fils. O Mère, gravez profondément dans nos coeurs les plaies de Jésus crucifié !


Source : [Lien perdu]

Françoise Breynaert