Signes de vénération envers Marie dans les apocryphes

Signes de vénération envers Marie dans les apocryphes

Dans le protévangile de Jacques, les paroles de louange envers Marie de la part des prêtres, de la foule et de l'ange Gabriel :

« Et le prêtre la reçut et, l'ayant embrassée, il la bénit et dit : Le Seigneur Dieu a exalté ton nom dans toutes les générations. En toi, aux derniers jours, le Seigneur manifestera la rédemption aux fils d'Israël. Et il la plaça sur le troisième degré de l'autel. Et le Seigneur fit descendre sa grâce sur elle. Et ses pieds se mirent à danser et toute la maison d'Israël l'aima. »[1]

« Voici qu'une voix lui dit : Réjouis-toi, pleine de grâce ; le Seigneur est avec toi ; tu es bénie parmi les femmes.» [2]

Dans l'épître des Apôtres, Marie est appelée ""[3].

L'auteur des Odes de Salomon, n. 33 semble dire quelque chose de très fort sur la

ist%5Bcontroller%5D=Glossaire" title="Qui n’a pas eu de rapports sexuels. Se dit aussi d’Israël ou de l’Eg..." class="definition_texte">Vierge lorsqu'il met sur ses lèvres : « Je vous sauverai de la perdition. »


[1] Protévangile de Jacques 7 ; texte dans Ecrits apocryphes chrétiens, sous la direction de F.BOVON et P.GEOLTRAIN, La Pléiades, Paris 1997, p.88

[2] Protévangile de Jacques 11 ; ibid., p.92

[3] Epître des Apôtres 3, ibid., p 366-367


A. Gila