2 février : Hypapante (rite byzantin)


 

dans le calendrier julien correspond au 15 février dans le calendrier civil. Cette fête de l’Hypapante (nom grec de la Fête de la Présentation du Seigneur au Temple, qui veut dire rencontre) est précédée d’un jour d’avant-fête et se poursuit pendant une semaine, sauf lorsqu’il faut commencer la préparation du carême. Voici quelques-uns des textes liturgiques qui  éclairent le sens de cette fête.

 

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Grandes Vêpres 

Apostiches

Orne ta chambre nuptiale, Sion,

Accueille le Christ notre Roi ;

Embrasse Marie, la porte du ciel :

C’est elle, le nouveau trône des Chérubins ;

Elle porte le Roi de gloire,

Nuée lumineuse portant en la chair le Fils avant l’aurore engendré ;

Siméon, le recevant dans ses bras,

Révèle à tous les peuples qu’il est le Maître de la vie et de la mort,

Le Rédempteur de nos âmes.

Le soleil qui s’est levé du Père avant les siècles, puis du sein de la Vierge en ces temps, les derniers, dans le Temple est porté par la Mère inépousée, et celui qui légiféra sur le mont Sinaï obéit aux préceptes de la loi ;

La Vierge le présente au saint et juste vieillard auquel fut révélé qu’il verrait le Christ, le Seigneur ;

Siméon, le recevant dans ses bras, d’allégresse jubile et s’écrie : Le Dieu consubstantiel au Père, le voici, le Rédempteur de nos âmes.

Celui que portent les Chérubins comme un char et que célèbrent les Séraphins par leurs chants, celui qui de façon virginale a pris chair de Marie, l’Auteur de la loi, qui en accomplit les prescriptions, dans les bras de la Mère divine est porté, et la Vierge le confie aux mains du saint Vieillard ; portant la Vie, il demande congé de la vie, s’écriant : O Maître, laisse-moi m’en aller à présent, pour que je puisse informer Adam que j’ai vu un nouveau-né, le Dieu d’avant les siècles, sans changement, le rédempteur de nos âmes. »

Tropaire t.1

Réjouis-toi, Pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu, car de toi s’est levé le Soleil de justice, le Christ notre Dieu, illuminant ceux qui étaient dans les ténèbres. Réjouis-toi aussi, juste vieillard Siméon, car dans tes bras tu as porté le libérateur de nos âmes, qui nous permet de prendre part à sa divine Résurrection.

Matines

Kondakion 

Seigneur qui par ta naissance a sanctifié le sein de la Vierge, par ta Présentation tu as béni les mains de Siméon.

En venant à notre rencontre tu nous as sauvés, ô Christ notre Dieu. Donne en notre temps la paix à ton Église, affermis nos pasteurs dans ton amour, toi le seul ami des hommes.

Divine Liturgie

Mégalynaire 

Mère de Dieu, espérance de tous les chrétiens, garde sous ta protection ceux qui placent en toi leur espérance.

Dans l’ombre et l’Écriture de la Loi, fidèles, nous voyons le mystère préfiguré : tout enfant mâle qui ouvre le sein doit être consacré au Seigneur ! Fils premier-né, verbe du Père éternel et premier-né d’une Mère Vierge, nous te magnifions.

Source :

Guillaume Denis, Le Spoutnik : Nouveau Synecdimos, Diaconie Apostolique, Parme 1997 ; Paris 2001, pp.906-916.

 

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Pour en savoir plus

 

-sur la Présentation de Jésus dans les liturgies d'Occident et d'Orient, dans l’Encyclopédie mariale

-sur les fêtes mariales orthodoxes, dans l’Encyclopédie mariale

-sur l’icône de la Présentation au Temple du Seigneur, Novgorod (XVe s.), dans l’Encyclopédie mariale

 

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