S. Raphaël, Le Couronnement de la Vierge, 1503

S. Raphaël, Le Couronnement de la Vierge, 1503

Raffaello Sanzio, plus connu sous le nom de Raphaël (Raffaello), (né le 6 avril 1483 à Urbin - mort le 6 avril 1520 à Rome[1]) est un peintre et architecte italien de la Renaissance. Il est aussi appelé Raffaello Santi, Raffaello da Urbino, Raffaello Sanzio da Urbino.

catholique-rouen.cef.fr/IMG/jpg/Raphael._Coronation_of_the_Virgin._c.1503-1504._Oil_on_panel_transferred_to_canvas._Vaticano_Pinacoteca_Apostolica_Vaticano_Rome.jpg>Raphaël, Le Couronnement de la Vierge, 1503.

catholique-rouen.cef.fr/IMG/jpg/Raphael._Coronation_of_the_Virgin._c.1503-1504._Oil_on_panel_transferred_to_canvas._Vaticano_Pinacoteca_Apostolica_Vaticano_Rome.jpg>Voir le tableau : cliquez.

Huile sur panneau, transférée sur toile.

Pinacothèque Vaticane, Rome.

Taille : 272 x 165 cm.

Dans la partie supérieure, la cérémonie du couronnement est célébrée par Jésus entouré d'anges. Raphaël donne à la Vierge Marie au moment de son couronnement, la même attitude de soumission à la volonté divine et de prière que dans la plupart des représentations de l'Annonciation : tête inclinée, yeux baissés et mains jointes, comme si elle avait à consentir à la nouvelle mission liée à sa fonction de reine (reine de miséricorde, reine de la paix etc.).

Dans la partie inférieure, séparée par la nuée, les Apôtres sont réunis autour du tombeau de la Vierge Marie. Saint Thomas porte la ceinture reçue en don de la Vierge. Sur le tombeau vide, fleurissent des roses et des lys.

- Le lys fait le lien entre la maternité virginale de Marie et son assomption : le Christ a voulu élever au ciel la mère qui l'a porté dans son corps virginal.

- La rose est symbole à la fois de l'amour et de la douleur (à cause des épines). Sa présence rappelle que l'Assomption de Marie est un mystère d'amour. L'amour qui unit Marie au Christ est « un lien étroit et indissoluble » (Vatican II, Lumen gentium 53), depuis l'Incarnation, jusqu'au calvaire, et du calvaire jusqu'à la gloire céleste. Et c'est en vertu de cet amour que Marie rejoint son Fils dans la gloire du ciel.


Sources :

catholique-rouen.cef.fr/spip.php?article1778 - noteDeArticle>http://catholique-rouen.cef.fr/spip.php?article1778

[Lien perdu]


Synthèse : Françoise Breynaert