Les saints de l’avenir (Luisa Piccarreta)

Les saints de l’avenir

 

Ce que dit Luisa Piccarreta des saints de l'avenir doit être situé dans sa vision d'ensemble :

 

 

« La créature, avec son vouloir humain, est toute hésitation ; elle est fragile, inconstante, désordonnée. Et cela, parce que Dieu, en la créant, l'avait créée par nature même unie à sa Volonté divine : cette Volonté divine devait donc être la force, le moteur, le soutien, la nourriture, la vie même de la volonté humaine... »[1]

 

 

Le péché originel a séparé l'homme de la Volonté divine. L'union à la Volonté divine ont été restaurées en Jésus et en Marie toute .

 

Les saints des derniers temps sont appelés eux aussi à réaliser une telle union qui leur ouvre le chemin de la participation à la vie divine (La divinisation diraient les Orientaux). Pour cela, il fallait d'abord que les hommes connaissent et imitent l'humanité de Jésus. Mais nous ne devons pas durcir la différence entre les saints du passé et les saints de l'avenir parce que l'humanité et la divinité de Jésus sont unies « sans confusion ou mutation, sans division ou séparation »[2].

Et voici le texte principal concernant les saints de l'avenir :

 

« Il fallait d'abord que soient constitués les Saints qui, selon leurs capacités, devaient Me ressembler en imitant le plus parfaitement possible mon humanité. Cela a été fait. Ces limites atteintes, ma bonté exige maintenant qu'on les dépasse. Ma bonté veut montrer de quelle sorte d'amour elle excède. Elle veut que les nouveaux Saints entrent dans mon humanité et copient ce que l'âme de mon humanité faisait dans la Volonté divine.

Les Saints du passé ont coopéré au plan de la Rédemption en sauvant des âmes, en enseignant la Loi, tout cela dans les limites des siècles où ils ont vécu.

Les Saints de l'avenir, eux, franchiront ces limites. Ils copieront ce que l'âme de mon humanité faisait dans la Volonté divine.

Ils embrasseront tous les siècles et toutes les créatures.

Ils s'élèveront au-dessus de tous et remettront en vigueur les droits de la Création, des droits qui Me reviennent et qui vous concernent en tant que créatures de Dieu. Ils reconduiront toute chose à l'origine première de la Création et au but pour lequel la Création a été pensée et réalisée. Tout est ordonné en Moi. Si la création a fait fausse route, il faut que, maintenant, elle Me revienne dans l'ordre, le même ordre qu'elle avait à l'origine.

Le premier plan des actes humains changés en actes divins dans mon Vouloir a déjà été fait par Moi, mais je l'ai laissé comme en suspens, et vous n'en avez rien su, sauf ma chère Maman qui ne peut être séparée de Moi. Et cela est nécessaire.

Si l'homme ne connaît ni le chemin ni la porte de mon humanité, ni comment sont les pièces, comment pourra-t-il y entrer pour copier ce que Moi je faisais ?

C'est maintenant que le moment est arrivé pour que l'homme entre dans ce plan, et y mette du sien par-dessus le mien. Y-a-t-il de quoi être surpris si Moi j'ai décidé de te choisir la première ? »[3]


 

 


 

 

 

[1] Luisa Piccarreta, La reine du Ciel dans le royaume de la Volonté divine sur la terre, 5° jour. Resiac, Montsur 2000, p. 32-33

 

 

 

[2] Adjectifs du concile de Chalcédoine en l'an 451

 

 

 

[3] Pablo-Martin Sanguiao, « Luisa Piccarreta, La piccola figlia della divina volontà », pp. 105-106. L'auteur a pris ce dialogue dans le cahier n° 14 de Luisa, à la date du 6 octobre 1922.

 

 

 


Synthèse F. Breynaert