Chrétien et franc-maçon ? Autre bibliographie utile

Chrétien et franc-maçon ? Autre bibliographie utile

Les articles précédents ont donné un historique de la Francmaçonnerie, une analyse biblique, les principaux textes du magistère romain.

On pourra aussi utilement se référer aux documents suivants :

  • Déclaration de l'épiscopat allemand, L'Eglise et la franc-maçonnerie, Pressedienst 12 mai 1980. Ce document évoque dans la Franc-maçonnerie les dimensions humanistes (apparemment, ou dans un premier temps) et les dimensions franchement occultes et ésotériques ; il donne une explication des mécanismes internes de la Franc-maçonnerie et pourquoi ils sont incompatibles avec la vie chrétienne.

  • Déclaration des évêques de la Conférence épiscopale de l'Océan Indien (CEDOI). Cette déclaration insiste sur le fait que dans l'initiation maçonnique, "les actions rituelles fonctionnent avec ce que le franc-maçon va y mettre : l'homme-pour-l'homme. Dans l'initiation chrétienne, c'est le Christ vivant qui agit en personne dans la personne qui se prend en charge : Dieu-avec l'homme pour l'homme-en-Dieu." Cf. La Domucumentation catholique, 7 octobre 1990 . N° 2013

  • Maurice Caillet explique de manière très simple la francmaçonnerie et son influence dans la société (divorce, contraception, avortement, planning familial dans les pays pauvres, etc.). Maurice Caillet, « La Franc-maçonnerie : un péché contre l'esprit ? » ed. L'Icône de Marie, 1999, lire surtout pp. 124-128.

  • Plus récemment, J-M Verlinde a décrit le processus par lequel le chrétien qui entre dans une loge maçonnique glisse progressivement de la relation vivante avec le Créateur vers un immanentisme qui enferme toute vie spirituelle dans la matière-énergie, la référence au « grand architecte », quand elle existe encore, n'étant alors plus qu'un formalisme. Cet auteur montre aussi l'affinité de la franc-maçonnerie avec l'anthroposophie et la théosophie : Joseph Marie Verlinde, La Déité sans nom et sans visage, le défi de l'ésotérisme au christianisme, II, Edition Saint Paul, Versailles 2001, p. 153-192.


F. Breynaert