L’Église demande des mesures économiques et sociales

L’Église demande des mesures économiques et sociales

Depuis toujours, le foyer formé par Jésus, Marie et Joseph a été considéré comme une école d'amour, de prière et de travail.

Les promoteurs de cette église voulaient montrer au monde l'amour, le travail et le service réalisés devant Dieu, comme les vécut la Famille de Nazareth.

Les conditions de vie ont profondément changés et avec elles on a progressé énormément dans les domaines techniques, sociaux et culturels.

Nous ne pouvons pas nous contenter de ces progrès. Ils doivent toujours être accompagnés des progrès moraux, comme l'attention, la protection et l'aide à la famille, puisque l'amour généreux et indissoluble d'un homme et d'une femme est le cadre efficace et le fondement de la vie humaine dans sa gestation, dans sa naissance et dans sa croissance jusqu'à son terme naturel.

C'est seulement là où existent l'amour et la fidélité, que naît et perdure la vraie liberté.

L'Église demande donc des mesures économiques et sociales appropriées afin que la femme puisse trouver sa pleine réalisation à la maison et au travail, afin que l'homme et la femme qui s'unissent dans le mariage et forment une famille soient résolument soutenus par l'État, afin que soit défendue comme sacrée et inviolable la vie des enfants depuis le moment de leur conception, afin que la natalité soit stimulée, valorisée et soutenue sur le plan juridique, social et législatif.


Extrait de l'homélie de Benoît XVI,

7 novembre 2010, basilique Sagrada Familia à Barcelone.