Repérer les textes marials du Nouveau Testament

Repérer les textes marials du Nouveau Testament

Evangile selon saint Matthieu et saint Luc - Mt 1, 1-17 et Lc 3,23-34 : Deux Généalogie de Jésus : la généalogie selon saint Matthieu inscrit Jésus dans la peuple Juif, la généalogie selon saint Luc souligne l’universalité de Jésus qui est fils d’Adam, fils de Dieu. Les deux généalogies concordent sur un fait inouï : Joseph n’est pas le père biologique de Jésus, il est conçu de la vierge Marie.

Evangile selon saint Luc - Lc 1,5-25 : Annonce à Zacharie de la conception de Jean Baptiste. Le cadre liturgique de l’évangile de l’enfance. Comparaison entre Jean Baptiste et Jésus.

Evangile selon saint Luc - Lc 1,26-38 : Annonce à Marie : l’Annonciation. Il s’agit du dialogue entre l’ange et Marie, dialogue qui s’achève par le consentement de Marie. Il s’agit en même temps de l’Acte d’amour incommensurable de Dieu qui s’incarne et descend dans le sein de la Vierge Marie pour vivre parmi les hommes et leur révéler le Dieu d’amour. C’est le texte d’évangile qui correspond à la basilique de l’Annonciation à Nazareth.

Evangile selon saint Jean - Jn 1,1-18 : Une autre façon de parler de l’Incarnation.

Evangile selon saint Luc - Lc 1,39-45 : Visite de Marie chez sa parente Elisabeth, ou "Visitation". La joie de deux femmes enceintes qui se rencontrent. L’effusion de l’Esprit Saint. Marie comme arche d’Alliance et le culte marial dans l’église primitive.

Evangile selon saint Luc - Lc 1,46-56 : Le Magnificat ou cantique de Marie. Marie exalte les grandes choses que Dieu fait, à commencer par l’Incarnation du Fils de Dieu. Au centre du cantique, la miséricorde de Dieu envers ceux qui le craignent.

Evangile selon saint Luc - Lc 1,57-80 : Naissance et circoncision de Jean-Baptiste, le fils d’Elisabeth.

Evangile selon saint Matthieu - Mt 1,18-25 : Annonce à Joseph. L’Incarnation est la nouvelle Alliance. Au seuil de cette nouvelle Alliance il y a un homme et une femme. Le Oui de Joseph se traduit par ses actes : il fait ce que l’ange lui a dit.

Evangile selon saint Luc - Lc 2,1-7 et Lc 2, 8-20 : Le récit de la naissance de Jésus à Bethléem. Ce récit situe la naissance de Jésus dans le calendrier humain, dans la géographie humaine, ce n’est pas un mythe. Ce récit montre aussi la pauvreté choisie par Dieu. La naissance de Jésus est annoncée aux bergers. Un signe leur est donné, le signe de la tendresse, le signe de la virginité. Révélation de Jésus comme Sauveur. Annonce de la Paix.

Evangile selon saint Luc - Lc 2,21-40 : Circoncision et présentation de Jésus au Temple : - La famille de Jésus se montre obéissante aux lois juives. Elle se montre aussi zélée, allant au-delà de la loi, par amour. Le texte contient une énigme quand il parle d’un rite accompli « pour leur purification ». - Prophétie de Siméon.

Evangile selon saint Matthieu - Mt 2,13-15 : Des mages venus d’Orient viennent adorer Jésus enfant. Portée universelle de l’Evangile. Accomplissement des prophéties en Jésus. Evangile selon saint Matthieu - Mt 2,16-18 : Le prince Hérode, jaloux de ce qu’il entend dire de l’enfant Jésus, fait massacrer les enfants de Bethléem. La famille s’enfuit en Egypte

Evangile selon saint Matthieu - Mt 2,19-23 : Retour d'Egypte à Nazareth


Evangile selon saint Luc - Lc 2,41-52 : Jésus a douze ans, il reste au temple à l’insu de ses parents qui le retrouvent le troisième jour. Une révélation sur Jésus. Une préparation au mystère pascal.

Evangile selon saint Luc - Lc 2, 19. 51 : La méditation de Marie. En quelques mots qu’il faut savoir lire sur l’arrière fond biblique, l’évangéliste offre un éclairage puissant sur la vie intérieure de la mère de Jésus.

Evangile selon saint Jean - Jn 2,1-11 : Les noces de Cana. A la prière de sa mère, Jésus accomplit le premier signe et ses disciples crurent en lui. Un texte capital. Une révélation sur l’identité de Jésus. Une révélation sur le rôle de Marie, sa médiation maternelle. Un prototype des signes de Jésus. Un texte à relire avec l’Alliance au Sinaï, puis avec la scène au calvaire, et à relire enfin dans le contexte de l’Eglise.

Evangile selon saint Luc - Lc 4,16-30 : Pendant son ministère public, Jésus vient à Nazareth. La fermeture du cœur des habitants de Nazareth fait contraste avec l’accueil de Jésus à Capharnaüm. Jésus est menacé de mort.

"Au cours de la prédication de Jésus, elle accueillit les paroles par lesquelles le Fils, mettant le Royaume au-delà des considérations et des liens de la chair et du sang, proclamait bienheureux ceux qui écoutent et observent la parole de Dieu (cf. Mc 3,35 par. et Lc 11,27-28), comme elle le faisait fidèlement elle-même (cf. Lc 2,19 2,51)". (Vatican II, Lumen Gentium 58)

Evangile selon saint Jean - Jn 19, 25-27 : Jésus meurt sur la croix. Il révèle à sa mère sa maternité spirituelle « Femme voici ton fils ». Ce testament, donné à l’heure suprême, mérite d’être considéré dans le cadre plus large de la scène au calvaire de l’évangile de Jean, et dans l’ensemble du récit de la Passion. Marie est associée à la mort de Jésus pour le rassemblement dans l’unité des fils de Dieu dispersés.

Actes des apôtres : Seul Actes 1, 14 parle explicitement de la présence de Marie au cénacle où a lieu la Pentecôte (Actes 2, 1-4). Cependant, le livre des Actes est écrit par saint Luc et prolonge son évangile (Ac 1, 1). Marie est présente au seuil de l’évangile comme au seuil du livre des Actes dont elle éclaire toute l’orientation.


Epître aux Galates : saint Paul semble en dire très peu en disant que Jésus est né d’une femme (Ga 4, 4), et pourtant, le contexte de cette expression, - quand fut venue la plénitude des temps – et la thématique générale de la lettre aux Galates – le passage du régime de la loi au régime de la grâce et de l’adoption filiale – font de passage un texte marial fondamental.


Apocalypse : Ap 12, un signe dans le ciel. Le livre de l’Apocalypse est un encouragement pour les chrétiens en période de persécution. L’un des sommets de cet encouragement est donné quand apparaît dans le ciel « un grand signe », « une femme revêtue de soleil » (Ap 12), signe qu’il va falloir interpréter…


F. Breynaert