Marie, l’olivier, l’huile de la miséricorde

Marie, l’olivier, l’huile de la miséricorde

Saint Alphonse de Liguori choisit l'allégorie de l'olivier pour rassembler ce qu'il nous dit de Marie : Marie est toute douceur et miséricorde, elle est le remède de nos maux.

« Je suis comme un bel olivier dans les champs » (Si 24, 19), dit Marie. De l'olivier il ne sort que de l'huile, symbole de douceur, ainsi les mains de Marie ne découlent que grâce et miséricordes. [...]

Vous êtes pleine de grâces, lui dit Hugues de Saint Victor[1], et tellement pleine de grâces, que le monde entier vient puiser à votre surabondance. [...]

Mais pourquoi, dans le texte cité plus haut, est-il dit que ce bel olivier s'élève au milieu des champs ? Pourquoi pas au milieu d'un jardin soigneusement entouré d'un mur ou d'une haire ? C'est, répond le même Hugues de saint Victor, afin que tous puissent facilement le voir et y prendre remède à leurs maux. »


[1] Collationes de Verbo Incarnato, Coll 3.


Saint Alphonse De Liguori,

Les gloires de Marie IX, 1

(éditions Saint Paul, Paris 1987, p. 177)