Ettal, la Mère Aimable, en Bavière

Notre Dame d'Ettal, la Mère Aimable, en Bavière

La Vierge d'Ettal est une très belle Vierge assise, regardant son Enfant debout sur son genou gauche tandis que Lui-même regarde sa Mère et tend le bras vers elle.


La Madone d'Ettal a obtenu de nombreux miracles pour ses fervents pèlerins au cours des siècles.

En Bavière, on la nomme souvent du doux surnom de "Mère Aimable", qui répand à profusion ses grâces sur tous ceux qui viennent à Elle d'un coeur confiant et repentant.

Origine

C'est en exécution d'un voeu de l'empereur Louis IV de Bavière, que fut fondée, le 28 avril 1330, l'abbaye bénédictine de Notre Dame d'Ettal, non loin du village bavarois d'Oberrammergau (le fameux village où, depuis des siècles, les habitants reproduisent chaque année la Passion du Christ).

En ces premières décennies du XIVe siècle, Louis de Bavière, est mal engagé dans des combats en Italie. En plein désarroi, il s'adresse à la Vierge et lui promet la fondation d'un monastère qui lui serait dédié, en Bavière si son armée était sauve. Or malgré certaines erreurs et fautes politiques graves, l'empereur est exaucé par Marie. Aussitôt, la promesse est réalisée : le 28 avril 1330, on pose la première pierre de l'abbaye d'Ampferang, "à la gloire de Dieu et en l'honneur de Notre Dame".

L'abbaye d'Ettal a une originalité : elle fut conçue pour abriter une vingtaine de moines, mais aussi douze chevaliers et leurs familles, triés sur le volet parmi les plus fervents et les plus irréprochables de moeurs dans le pays, afin de remplir le rôle de gardiens des lieux.

L'église d'Ettal fut consacrée le 5 mai 1370.

Au XVIII° siècle, l'abbaye rayonne beaucoup

En 1717, on fonda à Ettal une académie de chevalerie.

Détruit par un incendie en 1744, le sanctuaire n'en connut pas moins un véritable rayonnement au XVIIIe siècle : on y comptait plus de 70 000 pèlerins par an jusqu'à ce que, en 1803, le gouvernement anti-clérical de l'époque, ne fasse fermer les lieux.

Au XX° siècle, l'église devient une basilique

Réouvert au culte, le pèlerinage de Notre Dame d'Ettal retrouvera toute son activité, notamment grâce à l'abbé Ruppert Metzenleitner, au début du XXe siècle.

En 1920, l'église du sanctuaire est élevée au rang de basilique.