Le suicide

Le suicide (CEC)

« Le suicide est gravement contraire à la justice, à l'espérance et à la charité. Il est interdit par le cinquième commandement. » (CEC 2325)

Jésus nous apprend à prier, et dans les épreuves en particulier, le « Notre Père » :

« En disant "Ne nous soumets pas à la tentation" nous demandons à Dieu qu'il ne nous permette pas d'emprunter le chemin qui conduit au péché. Cette demande implore l'Esprit de discernement et de force; elle sollicite la grâce de la vigilance et la persévérance finale. » (CEC 2863)

« Dans la dernière demande, "mais délivre nous du Mal", le chrétien prie Dieu avec l'Eglise de manifester la victoire, déjà acquise par le Christ, sur le "Prince de ce monde", sur Satan, l'ange qui s'oppose personnellement à Dieu et à Son dessein de salut. » (CEC 2864)

Le catéchisme de l'Eglise catholique parle du suicide :

« Le suicide contredit l'inclination naturelle de l'être humain à conserver et à perpétuer sa vie. Il est gravement contraire au juste amour de soi. Il offense également l'amour du prochain, parce qu'il brise injustement les liens de solidarité avec les sociétés familiale, nationale et humaine à l'égard desquelles nous demeurons obligés. Le suicide est contraire à l'amour du Dieu vivant. » (CEC 2281)

« S'il est commis dans l'intention de servir d'exemple, notamment pour les jeunes, le suicide prend encore la gravité d'un scandale. La coopération volontaire au suicide est contraire à la loi morale.

Des troubles psychiques graves, l'angoisse ou la crainte grave de l'épreuve, de la souffrance ou de la torture peuvent diminuer la responsabilité du suicidaire. » (CEC 2282)

Le catéchisme parle aussi de la « Bonne Nouvelle aux défunts » : Jésus offre une dernière occasion de salut à tous les hommes :

« "La Bonne Nouvelle a été également annoncée aux morts ..." (1P 4,6). La descente aux enfers est l'accomplissement, jusqu'à la plénitude, de l'annonce évangélique du salut. Elle est la phase ultime de la mission messianique de Jésus [...] » (CEC 634)

« Le Christ est donc descendu dans la profondeur de la mort (cf. Mt 12,24 ; Rm 10,7 ; Ep 4,9) afin que "les morts entendent la voix du Fils de l'Homme et que ceux qui l'auront entendue vivent" (Jn 5,25). Jésus, "le Prince de la vie" (Ac 3,15), a "réduit à l'impuissance, par sa mort, celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable, et a affranchi tous ceux qui leur vie entière, étaient tenus en esclavage par la crainte de la mort" (He 2,14-15). » (CEC 635)


Synthèse F. Breynaert

CEC : catéchisme de l'Eglise catholique, 1992.

https://www.youtube.com/watch?v=0nDP_o7Yt8g&feature=youtu.be
https://www.youtube.com/watch?v=KgOfl_AZIT4&feature=youtu.be