1974 : La présence de coton sur le Linceul de Turin

La présence de coton intriqué dans le tissage du Linceul paraît étonnante : en fait, originaire de Mésopotamie, le coton indiquerait que l’atelier de tissage était juif.

En effet, des fils de coton ont été retrouvés prisonniers dans la structure même du tissage, lors des examens réalisés par le professeur Gilbert Raës de l’Institut de technologie textile de Gand (Belgique) sur un prélèvement de tissu du Linceul, en 1974.

Cela indiquerait que le coton faisait partie des matières premières utilisées par le tisserand et que l’atelier de tissage était juif, du fait que la loi mosaïque interdit dans le tissage le mélange de fibres animales et végétales. Les ateliers s’étaient donc spécialisés en ateliers de tissage de fibres végétales (lin, coton) et en ateliers de tissage de fibres animales (laine) pour satisfaire à la loi.

Les fibres de coton retrouvées ont permis de déterminer l’espèce de coton, le Gossypium Herbaceum, qui semblerait une espèce caractéristique du Moyen-Orient, différente de celle des Indes (les différentes espèces de coton se caractérisent par le nombre de « contournements » du fil (nombre de spires enroulés dans un sens puis dans l’autre sens)...

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Source : "Enquête sur le Saint Suaire" de Daniel Raffard de Brienne, Claire Vigne, (1996)