Kibeho : le 15 août 1982

Kibeho : le 15 août 1982

Le 15 août 1982 à Kibeho, tout le monde s'attendait à une journée festive, (l'Assomption), mais les voyantes Alphonsine, Nathalie et Marie Claire se sont présentées pendant l'apparition dans une terrible angoisse. « Pratiquement jusqu'au lendemain, il a été très difficile de les approcher et de leur parler calmement à cause de leurs pleurs et tremblements. Ce n'est que le lendemain que les jeunes filles, interrogées par le prêtre, ont avoué qu'elles avaient vu la Vierge pleurant - le Père Gabriel a supposé qu'elles ont utilisé peut-être même l'expression qu'elle était presque en colère, faisant tout, par son message poignant, pour avertir les gens de ne pas progresser vers une catastrophe ».[1]

 

 

 

 

 

Elles voient pleurer Marie[2]

 

« Ce qui m’afflige, dit-elle à Anathalie, c’est que Je vous annonce une bonne nouvelle, mais vous ne voulez pas l’écouter ; je vous communique un message, mais vous ne voulez pas l’accueillir. Je suis affligée aussi par le fait de voir combien les péchés ne cessent d’augmenter sur la terre alors qu’ils devraient normalement diminuer de jour en jour… »

 

 

 

 

 

Visiblement, Alphonsine et Nathalie vivaient des moments de calvaire[2]

 

 

Le public les a vues parfois pleurer, claquer des dents, ou trembler.

 

 

 

 

 

Elles auraient vues des scènes terrifiantes.[2]

 

 

Anathalie disait voir un gouffre béant dans lequel une multitude d’hommes risquaient de sombrer.

 

 

Alphonsine a parlé d’un fleuve de sang, un grand brasier de feu, des gens qui s’entretuent, des têtes décapitées et saignantes.

 

 

 

 

 

Marie Claire a eu une situation différente.[2]

 

 

Il lui fut demandé comment elle s’était acquittée de sa mission de faire connaître le chapelet des sept douleurs. Elle a expliqué qu’elle s’était heurtée à des attitudes d’incrédulité. Elle avoue aussi avoir peut-être trop cédé à la loi du moindre effort.

 

 

Elle précise que la Vierge lui a interdit de la regarder « à cause de nos péchés ».

 

 

C’est alors que Marie Claire s’est mise à tituber, elle se voyait désormais au milieu de buissons d’épines très épais et dangereux. Elle est tombée sept fois dans ces « ronces », pour expier le péché des incrédules et de tous ceux qui refusent de se repentir, d’abandonner l’impureté et de se convertir sincèrement.

 

 

Elle disait notamment :

 

 

« Fais de moi tout ce que tu veux, pourvu que le monde soit sauvé. »

 

 

 

 


[1] Andrzej JAKACKI, SAC, Apparitions de la « Mère du Verbe » à Kibeho. Pallotti-Presse, Kigali 2013, p. 288-289

 

 

 

[2] Extraits de : Augustin MISAGO, Les apparitions de Kibeho au Rwanda, facultés catholiques de kinshasa, 1991, p. 146-151

 

 

Synthèse F. Breynaert