Le chemin de la vie, le champ de fleurs (Kibeho)

Le chemin de la vie, le champ de fleurs (Kibeho)

Le 1° avril 1983, c'était la nuit du Vendredi Saint, Nathalie Mukamazimpaka, dans un voyage mystique, a visité trois régions mystérieuses. Ce voyage nous enseigne sur la croissance humaine et sur la liberté de chacun de nous. Aucun déterminisme. C'est à chacun de choisir le chemin de la lumière :

« Le premier endroit était complètement sombre et isolé, et on ne pouvait rien voir, pas même Marie. Plus tard, la Vierge a expliqué qu'il s'agissait de la période de la vie de la voyante avant sa naissance. C'était un espace dépourvu de lumière, plein d'ignorance au sujet de toute connaissance terrestre et céleste.

La région suivante, où il y avait très peu de lumière, la voyante a vu Marie, mais elle ne pouvait lui parler ; il s'agissait cette fois de sa vie après la naissance, lorsque Nathalie a commencé à choisir entre le bien et le mal, et à chercher des explications aux problèmes qu'elle ne comprenait pas.

Et enfin, la troisième région, - belle, éclairée et très agréable, c'est celle vers laquelle elle aspire et qui est encore devant elle. Quiconque accomplira la volonté de Marie pourra entrer dans cette région exceptionnelle de la vie.

Ensuite, Nathalie a vu un beau champ couvert de différentes fleurs blanches, rouges, jaunes, grandes et petites. Au milieu de ce champ poussait un grand arbre, qui dominait toutes les fleurs. Marie a expliqué que cet arbre nourrit toutes les fleurs qui poussent là. C'est l'image de Jésus, et tous ceux qui sont enracinés en Lui et sont dans un vrai contact avec Lui, sont en bonne condition.

La Mère de Dieu a également souligné que dans toutes ces visions, les fleurs symbolisent les gens et sont de couleurs différentes, ce qui signifie des personnes différentes. Chaque homme a sa propre voie, et sa propre Croix à porter. Elle dit à la voyante qu'elle doit aimer la voie que Marie lui a tracée, car ce chemin la conduira vers le champ de fleurs, afin qu'elle devienne l'une d'elles. »[1]


[1] G. GETREY, Kibeho ou la face cachée de la tragédie Rwandaise, Paris 1998, p. 198-200, résumé par Andrzej JAKACKI, SAC, Apparitions de la « Mère du Verbe » à Kibeho. Pallotti-Presse, Kigali 2013, p. 90