Saint Thomas (Maria Valtorta)

Saint Thomas (Maria Valtorta)

Selon Maria Valtorta, le « Poème de l'homme-Dieu » publié sous le titre « l'Evangile tel qu'il m'a été révélé », l'apôtre Thomas est un judéen a "la joyeuse volonté" natif de Rama de Benjamin, près de Jérusalem, où habite encore sa famille.

Il a encore sa mère (tome 4.177). et son père (tome 2.81) vivants, ainsi que des frères, des sœurs dont sa sœur jumelle qui devient mère pour la première fois (tome 4.168).

Orfèvre de métier et fils d'orfèvre réputé : "Ce Thomas ! C'est vraiment un artiste. Avec un rien il a orné la pièce comme pour un repas de noces. Allez voir." (tome 8.27).

Marie le qualifie de « pacifique » (tome 10, 35).

Thomas chante sa découverte de l'amour chaste de Marie :

« Marie est mon amour. Je ne suis pas vierge, et je ne voyais pas d'inconvénient à avoir une famille. J'avais déjà regardé quelques jeunes filles, ne sachant laquelle prendre pour épouse. Mais maintenant !

Mais maintenant ! Hé ! allons ! Mon amour, c'est Marie. L'imprenable amour pour les sens. Mais les sens meurent rien qu'à penser à Elle ! Le béatifiant amour pour l'esprit.

Oh ! Tout ce que j'ai vu chez les femmes, même les plus chères comme ma mère et ma jumelle, tout ce que j'ai connu de bon en elles, je le compare avec ce qu'on connaît en ta Mère, et je me dis : "En Elle se trouve toute justice, toute grâce et toute beauté. C'est un parterre de fleurs paradisiaques que son aimable esprit... son aspect est un poème..."

Oh ! que nous d'Israël nous n'osions penser aux anges et avec un respect craintif sont regardés les chérubins du Saint des Saints !... Quels sots ! Et que nous n'ayons pas dix fois autant de crainte respectueuse en la regardant Elle ! Elle qui, j'en suis sûr, surpasse aux yeux de Dieu toutes les beautés angéliques... »

(Tome 5, chapitre 24)

Thomas doute de la résurrection parce qu'il doute de la miséricorde :

Maria Valtorta identifie le doute de Thomas non pas comme un doute sur la divinité du Christ, mais sur la miséricorde. Ce qui, indirectement, souligne la résurrection comme étant un acte de miséricorde.

« Thomas ne sort pas de son abattement. Il hoche la tête, têtu. "Je ne crois pas. Vous avez vu un fantôme. Vous êtes tous fous. Les femmes pour commencer. Un homme mort ne se ressuscite pas."
"Un homme, non. Mais Lui est Dieu. Ne le crois-tu pas ?"
"Si. Je crois qu'il est Dieu. Mais précisément parce que je le crois je dis que, si bon qu'il puisse être, il ne peut l'être au point de venir parmi ceux qui l'ont si peu aimé. Et je dis que si humble qu'il soit, il doit en avoir assez de s'humilier dans notre carne. Non. Il doit être, il l'est certainement, triomphant au Ciel, et peut-être il apparaîtra comme esprit. Je dis : peut-être. Nous ne méritons même pas cela ! Mais ressuscité en chair et en os, non. Non, je ne le crois pas." » (Tome 10, chapitre 14)

Maria Valtorta décrit ensuite l'apparition du Christ à l'apôtre Thomas comme dans l'Evangile selon saint Jean.


Extraits par F. Breynaert de : https://www.maria-valtorta.org

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