Velars-sur-Ouche (21) : Notre-Dame-d'Etang

Velars-sur-Ouche (21) : Notre-Dame-d'Etang

Origine : un 2 juillet...

Selon les récits anciens, le 2 juillet 1435, intrigués par un bœuf qui paissait systématiquement au même endroit et par l'herbe qui repoussait chaque jour, des gardiens de troupeaux auraient creusé et trouvé une statuette de la Vierge Marie. Cette statuette en pierre aurait été sculptée plusieurs siècles auparavant; elle est toujours conservée à Velars-sur-Ouche.
Dès la découverte, des pèlerinages se sont mis en place; Louis XIV, Bossuet, Saint-François-de-Sales et des dizaines de milliers d'anonymes vinrent vénérer la Vierge sur cette colline de Côte d'Or, jusqu'à la Révolution. [1]

Signification du 2 juillet.

Le 2 juillet 1435 était en ce temps-là la fête de la Visitation (aujourd'hui fêtée le 31 mai).

Après l'Annonciation, 25 mars, Marie se rendit en hâte dans la maison d'Elisabeth. Elle Resta trois mois environ jusqu'à la naissance de Jean Baptiste, le 24 juin ; 8 jours après, Marie participe à la circoncision de Jean Baptiste, puis elle s'en va : en Orient, puis en Occident, le 2 juillet est la fête de la Visitation, et conclut le séjour de Marie avec Elisabeth.

Nous pouvons relire les évènements de Notre Dame de l'étang en 1435 comme une valorisation de la fête du 2 juillet, fête de la Visitation, qui avait été instauré en 1389 pour obtenir la fin du schisme qui avait opposé un pape et un antipape jusqu'en 1417 (concile de Constance).

La statue géante actuelle.
Et c'est à la fin du XIXème siècle que l'abbé Javelle de Velars fit construire la chapelle actuelle. La statue moderne a huit mètres de haut, pour 10 tonnes : cette statue de la Vierge est l'une des plus imposantes de France.[2]

Actuellement, il subsiste quelques rendez-vous religieux en juillet, en septembre et lors du Chemin de Croix de Pâques.


[1] france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/ascension-en-helicoptere-235395.html

[2] france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/ascension-en-helicoptere-235395.html

Synthèse F. Breynaert