428 - La parabole de la vigne et du vigneron (vendredi 8 juin 29)

Evangiles

Pas de correspondance

Date

Vendredi 8 juin 29

Lieu : 

Vers Nazareth

 

Vision de Maria Valtorta :

428.1 « Paix à vous, mes amis. Le Seigneur est bon. Il nous permet de nous réunir pour un repas fraternel. Où alliez-vous ? demande Jésus aux anciens bergers, tout en entrant dans un petit bois pour s’abriter du soleil.

– Les uns vers la mer, les autres vers les monts. Mais jusqu’ici nous avons marché ensemble, en nombre toujours croissant à cause des autres groupes que nous avons trouvés en route, dit Daniel, qui était berger au Liban.

– Oui, et nous deux, nous voudrions pousser jusqu’au grand Hermon où nous faisions brouter les troupeaux pour y laisser paître les cœurs, dit Benjamin, son compagnon.

– C’est une bonne idée. Moi, j’irai quelque temps à Nazareth, puis je serai entre Capharnaüm et Bethsaïde jusqu’à la nouvelle lune de Elul. Je vous dis cela, pour que vous puissiez me trouver en cas de besoin. Asseyez-vous et mettons nos vivres en commun pour pouvoir les distribuer équitablement. »

Ils étendent donc sur un linge leurs… richesses : fouaces, fromage, poisson salé, olives, quelques œufs, les premières pommes… et ils répartissent leurs biens aussi joyeusement qu’ils les ont présentés, après que Jésus les a offerts et bénits.

Comme ils sont heureux de ce festin d’amour inespéré ! Tout à la joie d’écouter le Maître, ils ont vite oublié la lassitude et la chaleur. Jésus leur demande ce qu’ils ont fait, leur donne des conseils, ou bien leur raconte ce que lui a accompli. Et, bien que l’heure très chaude d’une journée étouffante les étourdisse de somnolence, leur intérêt est tel que personne ne s’abandonne au sommeil. Puis, une fois le repas fini, ils remettent les restes des provisions dans les sacs en les répartissant en parts égales, puis s’enfoncent encore plus dans les premières broussailles des collines et, à l’ombre des arbres, assis en cercle autour de Jésus, ils le prient de leur dire une belle parabole qui leur serve de règle de vie et qui leur soit utile pour enseigner.

428.2 Jésus est installé de manière à avoir en face de lui la plaine d’Esdrelon, maintenant dépouillée des moissons, mais riche de vignes et de vergers, et il parcourt des yeux ce panorama comme s’il cherchait un sujet dans ce qu’il voit. Il sourit. Il a trouvé. Il commence par une question générale :

« Elles sont belles, n’est-ce pas, les vignes de cette plaine ?

– Oui, vraiment. Elles portent une quantité incroyable de raisins en train de mûrir. Et elles sont très bien entretenues. C’est pour cela qu’elles ont un si beau rendement.

– Ce doit être néanmoins des ceps de premier choix… » suggère Jésus, « et comme la plaine est presque entièrement divisée en domaines de riches pharisiens, ils y ont mis des plants excellents sans avoir à regretter les dépenses d’acquisition. »

Un homme vigoureux d’une quarantaine d’années, qu’il me semble avoir déjà vu, mais dont je ne me rappelle pas le nom, intervient :

« Il ne servirait à rien d’avoir acheté les meilleurs cépages si ensuite on n’avait pas continué à les soigner ! Moi, je m’y connais, car tous mes biens sont en vignes. Mais si je ne m’échine pas au travail — ou plutôt si je ne l’avais pas fait — de même que mes frères aujourd’hui encore, tu peux être certain, Maître, qu’au moment de la vendange je ne pourrais t’offrir des raisins pareils à ceux de l’an dernier.

– Tu as raison, Cléophas. Tout le secret pour obtenir de bons fruits tient dans les soins que l’on prodigue à son domaine, dit un autre.

– De bons fruits et de bons profits. Car si la terre produisait seulement ce que l’on a dépensé pour elle, ce serait un bien mauvais placement ! La terre doit donner l’intérêt du capital engagé, et en outre un gain qui nous permette d’accroître nos richesses. Il faut en effet garder à l’esprit qu’un père doit faire des parts pour ses enfants, et qu’il doit répartir un avoir en terres ou en argent suivant le nombre de ses enfants, afin que tous aient de quoi vivre. Je ne crois pas que cet accroissement du patrimoine pour en faire bénéficier ses enfants puisse être répréhensible, insiste Cléophas.

– Non, si on l’atteint par un travail honnête et irréprochable. Donc, à ton avis, quelle que soit l’excellence des plants mis en place, on doit travailler beaucoup pour en tirer profit ?

– Et comment ! Avant qu’ils ne donnent les premiers grains de raisin… car il faut des années, hein ! Et donc patienter et travailler jusqu’au moment où les ceps ont des feuilles. Plus tard, quand ils produisent du fruit et sont déjà forts, prendre garde qu’ils n’aient pas de branches inutiles, d’insectes nuisibles, veiller à ce que les herbes parasites n’épuisent pas la terre et que les sarments n’étouffent pas sous les ronces ou les liserons. Il faut aussi bêcher autour des pieds pour que la rosée pénètre et que les eaux stagnent un peu plus qu’ailleurs pour nourrir la plante, et apporter de l’engrais… C’est un dur travail ! Mais il faut le faire même s’il est épuisant, car le raisin, si sucré, si beau que chaque grappe semble être une récolte de pierres précieuses, se forme justement en suçant cet engrais noir et fétide. Cela paraît impossible, mais c’est ainsi ! Il faut encore effeuiller pour permettre au soleil de descendre sur les grappes. Puis, une fois la vendange terminée, arranger les ceps en les attachant, en les taillant, en les liant, en couvrant leurs racines de paille et de fumier pour les défendre contre le gel. Et, même en hiver, aller voir si le vent ou quelque malandrin n’a pas arraché les échalas, et si le temps n’a pas détaché les osiers utilisés pour lier les branches aux tuteurs… Ah ! Il y a toujours à faire jusqu’à ce que la vigne ne soit complètement morte… Et après il faudra encore l’enlever du sol et en arracher les racines pour le préparer à recevoir un nouveau plant. Or tu sais comme il faut avoir la main légère et patiente, comme aussi l’œil éveillé, pour dégager les sarments des ceps morts mélangés à ceux des pieds encore vivants ? Si on avait la main lourde et si on y allait sottement, on ferait beaucoup de dégâts ! Il faut être du métier pour savoir cela !… Les vignes ? Mais c’est comme des enfants ! Et avant qu’un enfant soit homme, il faut bien des efforts pour le garder sain de corps et d’esprit !… 428.3 Mais je bavarde, je bavarde, et je ne te laisse pas parler… Tu nous as promis une parabole…

– Vraiment, tu l’as déjà dite. Il suffirait d’appliquer ta conclusion et de préciser que les âmes sont comme les vignes…

– Non, Maître ! Parle, toi. Moi… j’ai dit des bêtises et nous ne pouvons faire tout seuls ce travail d’application…

– C’est bien. Ecoutez : quand notre chair animale est apparue dans le sein de notre mère, Dieu dans les Cieux a créé l’âme[126] pour faire l’homme futur à sa ressemblance et il l’a placée dans la chair qui se formait dans le sein. Le moment venu, l’enfant est né avec son âme qui, jusqu’à l’âge de raison, est restée comme une terre laissée en friche par son maître. Mais c’est alors que l’homme a commencé à réfléchir et à distinguer le bien du mal. Il s’est aperçu qu’il avait une vigne à cultiver à son gré, et qu’il avait un vigneron chargé de cette vigne : son libre arbitre.

En effet la liberté de se conduire, laissée par Dieu à l’homme, son enfant, est comme un serviteur capable donné par Dieu à l’homme, son enfant, pour l’aider à rendre fertile sa vigne, autrement dit son âme.

Si l’homme ne devait pas se fatiguer pour devenir riche, pour se faire un avenir éternel de prospérité surnaturelle, s’il avait dû tout recevoir de Dieu, quel mérite aurait-il eu à se recréer une sainteté après que Lucifer a corrompu celle que Dieu, par grâce, avait accordée au commencement aux premiers hommes ? C’est déjà beaucoup que Dieu accorde aux créatures, déchues par suite de l’hérédité de la faute, de mériter une récompense et d’être saintes, en renaissant, par leur propre volonté, à cette nature initiale de créatures parfaites que le Créateur avait donnée à Adam et Eve, et à leurs enfants, si les parents s’étaient gardés exempts de la faute originelle. L’homme tombé doit redevenir un homme élu, par sa libre volonté.

Or qu’arrive-t-il dans les âmes ? Ceci : l’homme confie son âme à sa volonté, à son libre arbitre, qui se met à cultiver la vigne, restée jusqu’alors un sol nu, certes de la bonne terre, mais encore privée de végétation utile. Dans ses premières années d’existence, il n’y avait que des herbes grêles et des petites fleurs caduques poussées çà et là : la bonté instinctive de l’enfant, qui est encore un ange ignorant le bien et le mal.

Vous me demanderez : “ Combien de temps reste-t-il ainsi ? ” On dit généralement : pendant les six premières années. Mais, en vérité, certains enfants sont précoces[127] et déjà responsables de leurs actes avant leurs six ans révolus. Quelques-uns le sont même à trois ou quatre ans, car ils savent ce qui est bien et ce qui est mal, et ils veulent librement l’un ou l’autre. A partir du moment où l’enfant sait distinguer la mauvaise action de la bonne action, il est responsable. Pas avant. Donc un faible d’esprit ne deviendra jamais responsable, même à cent ans ; mais les tuteurs le seront à sa place, et ce sont eux qui devront veiller avec amour sur lui, ainsi que sur le prochain auquel cet homme ou ce fou peut nuire, afin que l’inconscient ne fasse de tort ni à lui-même ni aux autres. C’est pourquoi Dieu n’impute pas de fautes à ce pauvre être, parce que, pour son malheur, il est privé de raison.

Mais nous parlons des personnes intelligentes et saines de corps et d’esprit.

428.4 L’homme confie donc sa vigne inculte à celui qui la travaille — le libre arbitre —, et celui-ci se met à la cultiver. La vigne, c’est à dire l’âme, a pourtant une voix et elle la fait entendre au libre arbitre, une voix surnaturelle nourrie des voix surnaturelles que Dieu ne refuse jamais aux âmes : celle de son ange gardien, celle des esprits envoyés par Dieu, celle de la Sagesse, celle des souvenirs surnaturels[128] qu’a toute âme même sans que l’homme en ait exactement conscience. Et elle s’adresse au libre arbitre, doucement, pour le supplier de l’orner de plants choisis, d’être actif et sage pour ne pas faire d’elle une ronceraie sauvage, mauvaise, empoisonnée, où nichent serpents et scorpions et où font leurs terriers le renard, la fouine ou d’autres quadrupèdes malfaisants.

Le libre arbitre n’est pas toujours un bon cultivateur. Il ne garde pas toujours la vigne, et il ne la défend pas toujours par une haie infranchissable, c’est-à-dire avec une volonté ferme et bonne, qui tend à protéger l’âme des voleurs, des parasites, de toutes les maladies pernicieuses, des vents violents qui pourraient faire tomber les fleurs des bonnes résolutions à peine désirées. Oh ! quelle haute et puissante haie il est nécessaire d’élever autour du cœur pour le sauver du mal ! Comme on doit veiller à ce qu’elle ne soit pas forcée ! Il n’y faut ni de grandes brèches, par lesquelles passent les dissipations, ni des ouvertures petites et traîtresses, à la base, par lesquelles s’insinuent les vipères : les sept vices capitaux ! Mais il faut sarcler, brûler les mauvaises herbes, tailler, bêcher, fumer par la mortification, soigner sa propre âme par l’amour pour Dieu et le prochain. On doit enfin surveiller, avec des yeux ouverts, éclairés, et un esprit lucide, pour que les plants, qui avaient pu paraître bons, ne se révèlent pas mauvais par la suite, et si cela arrive, les arracher sans pitié. Mieux vaut un cep unique, mais parfait, qu’un grand nombre inutiles ou nuisibles.

On rencontre des vignes — des cœurs — qui sont toujours cultivées, garnies de nouveaux plants par un cultivateur désordonné qui ne cesse d’en entasser : telle idée, telle volonté, tel travail, pas mauvais au début, mais qui le deviennent si on ne s’en occupe pas et pourissent, dégénèrent, meurent… Que de vertus périssent, parce qu’elles se mêlent à la sensualité, parce qu’elles ne sont pas cultivées, parce que, pour conclure, le libre arbitre n’est pas soutenu par l’amour ! Combien de voleurs entrent pour dérober, semer le désordre, arracher, parce que la conscience dort au lieu de veiller, parce que la volonté s’affaiblit et se corrompt, parce que le libre arbitre se laisse séduire par le mal et en devient l’esclave, alors qu’il était libre.

Réfléchissez donc ! Dieu laisse l’arbitre libre, et il devient esclave des passions, du péché, des concupiscences, du mal en un mot : l’orgueil, la colère, l’avarice, la luxure, d’abord mêlés aux bonnes plantes, en triomphent ensuite… C’est un désastre, un feu ardent qui dessèche les ceps parce que l’oraison — qui est union avec Dieu — a disparu, et par conséquent la rosée des sucs bienfaisants sur l’âme ! Quelle gelée pour glacer les racines par le manque d’amour pour Dieu et le prochain ! Quel épuisement du sol parce que l’on refuse la fumure de la mortification, de l’humilité ! Quel entrelacement inextricable des bons et des mauvais sarments, parce que l’on n’a pas le courage de souffrir pour s’amputer de ce qui est nuisible ! Tel est l’état d’une âme qui a pour la garder et la cultiver un arbitre désordonné et tourné vers le mal.

Au contraire, l’âme dont l’arbitre est ordonné, vit dans l’obéissance à la Loi, accordée pour que l’homme sache ce qu’est l’ordre et en quoi il consiste, comment on le conserve. Cette âme est héroïquement fidèle au bien, car le bien élève l’homme et le fait ressembler à Dieu, alors que le mal l’abrutit et le rend semblable au démon. Elle est une vigne arrosée par les eaux pures, abondantes, utiles de la foi, bien ombragée par les arbres de l’espérance, ensoleillée par la flamme de la charité, corrigée par la volonté, enrichie par la mortification, liée par l’obéissance, taillée par la force, conduite par la justice, surveillée par la prudence et la conscience. Ainsi, avec le soutient de tant d’alliés, la grâce augmente, la sainteté croît, et la vigne devient un jardin merveilleux où Dieu descend prendre ses délices, jusqu’à ce que, le domaine demeurant toujours un jardin parfait jusqu’à la mort de la créature, Dieu fasse porter par ses anges[129] ce travail d’un libre arbitre bon et persévérant dans le grand jardin éternel des Cieux.

C’est certainement ce sort que vous voulez. Alors veillez pour que le Démon, le monde, la chair ne séduisent pas votre libre arbitre et ne dévastent pas votre âme. Veillez pour qu’existe en vous l’amour véritable, et non l’amour propre qui l’éteint et laisse l’âme devenir la proie de toutes sortes de voluptés et de désordres. Veillez jusqu’à la fin, et les tempêtes pourront vous tremper, mais sans vous nuire. Et c’est chargés de fruits que vous marcherez vers votre Seigneur pour la récompense éternelle.

J’ai fini. 428.5 Maintenant, méditez et reposez-vous jusqu’au soir, pendant que je me retire pour prier.

– Non, Maître. Nous ne devons pas tarder à nous mettre en route pour arriver aux maisons, dit Pierre.

– Mais pourquoi ? Il y a encore du temps avant le crépuscule ! disent plusieurs.

– Moi, je ne pense pas au crépuscule, ni au sabbat. Je pense qu’il ne passera pas une heure avant que n’arrive une tempête furieuse. Vous voyez ces langues noires qui se lèvent doucement des chaînes de la Samarie ? Et celles, si blanches, qui arrivent au galop de l’occident ? Un vent élevé pousse les unes, et un vent bas les autres. Mais quand elles seront au-dessus de nous, le vent élevé cédera au sirocco et les nuages noirs, chargés de grêle, descendront et heurteront les blancs chargés de foudre, et quelle musique vous allez entendre ! Allons, dépêchez-vous ! Je suis pêcheur et je sais lire dans le ciel. »

Jésus est le premier à obéir, et tous se hâtent vers les fermes de la plaine…

428.6 Au pont, ils rencontrent Judas, qui s’écrie :

« Mon Maître ! Comme j’ai souffert loin de toi ! Louange à Dieu qui a récompensé ma constance à t’attendre ici ! Comment s’est passé le voyage à Césarée ?

– Paix à toi, Judas » répond brièvement Jésus, avant d’ajouter : « Nous parlerons de cela dans les maisons. Viens. L’orage menace. »

En effet les rafales de vent commencent à soulever des nuages de poussière sur les routes brûlées par le soleil. Le ciel se couvre de nuages de toutes formes et de toutes couleurs, et l’air devient jaune, blême… Les premières gouttes, énormes, chaudes, clairsemées se mettent à tomber et les premiers éclairs sillonnent le ciel, devenu presque noir…

Poussés par le désir d’échapper à l’averse, ils se mettent à courir à toutes jambes et parviennent aux premières habitations quand, dans le vacarme de la foudre tombée à peu de distance, un déluge de pluie et de grêle s’abat sur la contrée, dégageant une forte odeur de terre mouillée et d’ozone produit par les éclairs qui se succèdent sans arrêt…

Ils entrent. Heureusement, la cour est bordée de portiques, et la maison habitée par des paysans qui croient au Messie. Avec vénération, ils invitent le Maître à y loger avec ses compagnons « Comme si notre demeure était la tienne. Mais lève ta main pour repousser la grêle, par pitié pour notre travail » disent-ils en entourant Jésus.

Jésus lève la main en se tournant vers les quatre points cardinaux, et seule l’eau tombe du ciel pour abreuver les vergers, les vignes, les prés et pour purifier l’atmosphère si lourde.

« Sois béni, Seigneur ! » dit le chef de famille. « Entre, mon Seigneur ! »

Et pendant que dure la pluie, Jésus pénètre dans une pièce très vaste, certainement un magasin, et il s’assied, fatigué, entouré des siens.

 

[126] l’âme : dans l’œuvre de Maria Valtorta, Dieu crée et infuse l’âme au moment de la conception du corps, faisant de l’être conçu une personne, comme nous l’avons expliqué en note en 290.9. Par conséquent, les expressions sur la chair animale et l’homme futur n’ont aucune portée doctrinale, elles servent seulement à introduire d’une manière simple un discours sur l’âme, réalité dont l’homme doit prendre soin à partir de l’âge de raison, puisqu’il est né avec son âme.

[127] précoces, comme c’est expliqué en 7.7.

[128] souvenirs surnaturels qu’explique la note suivante de Maria Valtorta sur une copie dactylographiée : Dieu a mis en l’homme, non seulement la raison, mais aussi la conscience. Celle-ci a sa propre voix qui rappelle, exhorte ou reprend. Elle rappelle comment l’on doit agir et ce qu’on ne doit pas faire, parce que c’est mal. Elle exhorte à éviter le mal, car cela s’oppose à toute loi naturelle et surnaturelle. Elle corrige, une fois la mauvaise action accomplie, invite à réparer et à se repentir. Elle fait sentir que le mal effectué sur la terre provoque la perte d’une récompense future, la perte du Bien suprême. Voilà l’action de la conscience car, ayant été donnée par Dieu, elle ne peut que garder vivant ou susciter dans la créature le souvenir de Celui qui l’a donnée pour servir de guide à l’homme.

[129] porter par ses anges, dont le rôle est précisé par cette note de Maria Valtorta sur une copie dactylographiée : Ce n’est pas que l’âme ait besoin des anges pour monter à Dieu. Mais je veux dire que le “ bon ” travail est présenté par les anges à Dieu afin qu’il soit consigné dans les livres éternels.